Dans le cadre du mois de la femme, la plateforme « Leadership de la femme des médias », coordonnée par Mme Grâce Shako Kibushi, a organisée le 25 mars 2024, dans la salle Polyvalente « la Perle de Sainte Anne, Kinshasa/Gombe, une matinée sous le thème : « Investir en faveur de la jeune fille pour un leadership de qualité ».
Appelée à intervenir, le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Mme Christelle Muabilu a axé son intervention sur le sujet intitulé : « le parcours de carrière des femmes : pourquoi est-il si compliqué et comment le facilité ».
Dans son introduction, la première dame de l’OCC se demande : « pourquoi le parcours de carrière des femmes, est compliqué ? ». Mme Christelle Muabilu estime que c’est tout simplement parce que les hommes ont du mal à faire confiance aux femmes et surtout à collaborer avec elles. Jusque-là, le principe d’égalité semble encore patauger. L’homme a toujours tendance à dominer la femme, tout en oubliant que le monde, singulièrement celui professionnel, c’est un monde où l’égalité doit s’appliquer.
Pour Mme Christelle Muabilu, Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle, établissement public à caractère scientifique et technique, autant un homme peut avoir la compétence d’assumer n’importe quelle fonction, autant la femme peut en avoir aussi tout comme elle est en mesure de faire des études si compliquées. Comme illustration, Mme Christelle Muabilu a donné le cas de l’Office Congolais de Contrôle où il n’y a pas de distinction entre l’homme et la femme. On rencontre des femmes inspecteurs de conformité, des chimistes, des médecins, etc. La femme est responsable elle-même du blocage de son épanouissement et dans la plupart de cas par manque de formation assidue. Elle ne peut pas comprendre qu’en pleine 20ème siècle qu’une femme ne connait pas l’ordinateur pour ne citer que cela.
La première dame de l’OCC a interpelé les femmes à s’assumer. La technologie a déjà résolu beaucoup de choses. Les femmes doivent se débarrasser du complexe d’infériorité. Elles doivent s’accepter pour éviter le blocage de leurs épanouissements. Nous devons nous soutenir et nous entraider. La compétence n’est pas une question d’âge. Nous devons arrêter à nous focaliser sur de petites choses, mais voir par contre « grand ».
Il faut noter que cette rencontre a connu la participation de beaucoup de femmes qui se sont distinguées dans les différentes domaines de vie, bref des femmes leaders.