Commentaire sur la gravité des manœuvres militaires des Etats-Unis et de leurs acolytes

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La situation de la péninsule coréenne s’avère de plus en plus dangereuse, dépassant le seuil du danger.

La folie de guerre et les actes d’étouffement des Etats-Unis contre la République populaire démocratique de Corée qui vont croissant en mars se précipitent à une étape grave qu’on ne peut plus tolérer.

La RPD de Corée a déjà averti que les manœuvres de provocation militaires et exercices de guerre téméraires des Etats-Unis conduiraient la situation de la péninsule coréenne à un point critique d’une guerre nucléaire qui risque d’éclater.

Malgré cela, les Etats-Unis et les sud-coréens vont devenant de plus en plus belliqueux et frénétiques, révélant ouvertement leurs tentatives d’attaquer notre République.

A un sévère avertissement du gouvernement de la RPDC et à une revendication judicieuse de la communauté internationale de cesser la provocation militaire et les exercices de guerre qui portent atteinte à la paix et à la stabilité de la péninsule coréenne et de la région, les Américains ont répondu par la révélation plus ouverte de leurs tentatives d’agression contre la RPDC, par leurs actions pratiques contre elle.

Au début de ce mois, ils ont envoyé successivement et d’urgence à la Corée du Sud des moyens stratégiques importants tels que sous-marin nucléaire, contre-torpilleurs de type « Aegis », bombardiers stratégiques, chasseurs sans pilote pour se livrer à des exercices de guerre conjoints sur la mer et en l’air. A partir du 13 dernier, ils ont effectué avec leurs valets sud-coréens « Freedom Shield », exercices militaires conjoints d’envergure supposant une guerre totale contre la RPDC, en passant outre à leur plan de frappe de précision, de « frappe préemptive » sur des installations nucléaires ou de missiles d’on ne sait qui.

Cela a montré nettement que les exercices susmentionnés que les Etats-Unis et leurs laquais avaient restaurés dès l’année dernière n’étaient pas « ceux de nature défensive qu’ils pratiquaient annuellement », comme s’ils le répètent comme un refrain.

Ces exercices consistaient à « embarquer Wonsan », à « occuper Pyongyang » et à procéder à une « opération de décapitation » prévoyant l’attaque surprise sur les points d’appui stratégiques de la RPDC, suivant leur « plan d’opérations 5015 ». C’étaient ceux d’une longue durée sans précédent qui se prolongeaient sans cesse jour et nuit pendant 11 jours, en s’élançant directement à des phases d’« occupation » et de « stabilisation » contre la formule préétablie.

Pendant cette période, les Américains se sont livrés, à un degré suprême, à des actions militaires contre la RPDC dans les airs des environs importants de la péninsule coréenne, mobilisant toutes sortes de leurs biens de reconnaissance, entre autres avion doté d’un « système de guerre électronique de reconnaissance dans l’espace aérien » de leur armée de terre, « RC-135V » et « RC-135S » de leur armée de l’air.

Avant et après « Freedom Shield », les fanatiques de guerre des Etats-Unis et de la Corée du Sud ont entrepris dans l’air, sur terre et sur mer toutes sortes d’exercices de guerre, entre autres opération conjointe du passage du fleuve, exercices conjoints de largage et de déplacement, exercices conjoints de transport de munitions de guerre, exercices conjoints de combat scientifique, etc.

D’ailleurs, les maniaques de l’affrontement de la Corée du Sud ont mené d’innombrables manœuvres militaires séparées, notamment exercice pour « le contrôle spécial de la posture de la bataille décisive de 2023 » effectué du 13 au 15 par le commandement d’opération de leur aviation, en parlant d’on ne sait quel « châtiment ».

Depuis 20 mars, alors qu’ils étaient encore dans la fumée, les Américains et leurs laquais ont repris de front « Sangryong », exercices de débarquement conjoints d’envergure sans précédent visant à « occuper Pyongyang », qu’ils avaient suspendus pendant 5 ans après 2018.

De connivence avec leurs acolytes, les Américains y ont introduit des dizaines de navires, notamment le navire amphibie de leur marine « Makin Island », appelé sous le nom de porte-avions léger pouvant porter 20 chasseurs Stealth « F-35B », plus de 70 chasseurs de diverses sortes, 50 véhicules blindés d’assaut amphibie et des effectifs pléthoriques de plus de 10 000 hommes.

Le secrétaire américain des forces aériennes et le commandant de la 7e aviation se sont rendus dans la Corée du Sud pour conspirer le plan de guerre d’agression contre le Nord. Par la suite, le commandant américain de l’infanterie de marine du Pacifique contrôlant 70 % des effectifs de l’infanterie de marine états-unienne a fait son apparition pour diriger ces exercices « Sangryong ».

Les Américains ont invité des unités d’opération spéciale de leurs pays satellites qui avaient autrefois participé à la guerre de Corée pour les faire participer à l’entraînement, et y ont introduit même le groupe de frappe navale axé sur le porte-avions à propulsion nucléaire « Nimitz ». Cela montre nettement que l’option américaine à l’égard de la RPDC ne se limite pas à l’opération militaire, mais s’évolue vers une phase de concrétisation réelle.

Ce groupe de frappe constitué de « Nimitz », porte-avion nucléaire, «Wayne E. Meyer » et « Decatur », contre-torpilleurs de type « Aegis » de la 11e division de porte-avions de la marine américaine a procédé le 27 dans les environs au sud de l’île Jeju à un exercice maritime conjoint dont le but était de « renforcer la capacité d’exécution de la force de dissuasion élargie par le déploiement des biens stratégiques américains ». Et il fait son entrée le 28 au port de Pusan pour entreprendre un nouvel exercice de guerre.

Sur cette lancée, les Etats-Unis et les fantoches prévoient effectuer en juin des « exercices conjoints d’anéantissement par la frappe » d’envergure inouïe comprenant toutes leurs forces terrestres, navales et aériennes avec des armes dernier cri.

Tous ces exercices ostensibles de l’ennemi nous font savoir clairement que ceux-ci, par leur caractère d’action, relèvent d’actes militaires d’attaque préalable qu’il perpètre, en considérant comme un fait établi la guerre d’agression contre nous, exercices devant lesquels la RPDC ne peut plus rester à bras croisés.

Ces manœuvres militaires dont l’envergure et la durée dépassent le niveau de celles précédentes, se déroulent nuit et jour tous les semaines et tous le mois, avec la participation d’énormes armes d’attaque.

L’introduction des moyens de guerre les plus offensifs, notamment le groupe de frappe de porte-avions nucléaire est en fait une déclaration de guerre ouvertement lancée contre la RPDC.

C’est bien ridicule et absurde que les fantoches sud-coréens s’évertuent frénétiquement en adhérant aux manœuvres de confrontation de leurs suzerains.

Il y a quelques jours, le ministre de la Défense sud-coréen a proféré des propos imprudents en disant qu’« à travers le lancement de différents missiles notamment ICBM, le Nord menace la paix et la stabilité non seulement de la péninsule coréenne mais aussi du monde. Dans ce contexte, il faut renforcer nos exercices. » Le 27, le président du comité des chefs d’état-major de l’armée sud-coréenne à bord du porte-avions de la marine américaine « Nimitz » a fait son intrépidité, révélant sa folie de confrontation par ses propos rhétoriques « L’Union américano-sud-coréenne fera une riposte rigoureuse et écrasante sur tous les défis et actes d’agression de l’ennemi », « Nous le châtierons impitoyablement en cas d’urgence », etc.

Tous ces faits montrent nettement que ces exercices de guerre qui s’amplifient plus frénétiquement dans la Corée du Sud ne sont pas de simples exercices militaires, mais, par leurs nature, caractère, contenu et forme, ceux pratiques de guerre nucléaire visant à attaquer préalablement la RPDC, ainsi qu’un résultat issu du choix politique et militaire des Etats-Unis qui n’hésitent pas à se précipiter vers la confrontation avec nous, soit vers la guerre contre notre République.

Les Etats-Unis qui se démènent pour des manœuvres périlleuses dans la région de la Corée du Sud sont de vrais auteurs de destruction de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne et dans l’Asie du Nord-Est et coupable principal de l’aggravation de la situation.

La conjoncture critique d’aujourd’hui est due aux Etats-Unis et à leurs satellites qui tentent de nous étrangler par la force ; l’accroissement de notre force de dissuasion dépend entièrement de notre droit d’autodéfense, personne ne peut le mettre en cause.

Face à cette grave situation où la souveraineté et la sécurité de l’Etat risquent d’être menacées, la force nucléaire de la RPDC doit s’acquitter de sa mission importante : c’est un fait légitime.

 

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