Lors de la conférence-débat organisée, jeudi 22 juin à l’Université de Genève, par le think tank suisse «Observatoire Géopolitique de Genève» sur le terrorisme au Sahel, une nouvelle alerte a été lancée sur le danger terroriste que représentent les miliciens du Polisario.
Animée par un panel d’experts internationaux du monde universitaire et du renseignement, la conférence-débat organisée, jeudi 22 juin à l”Université de Genève, par le think tank suisse «Observatoire Géopolitique de Genève» était axé sur le terrorisme au Sahel. Une région où les miliciens du Polisario ont été, à maintes reprises, pointées du doigt pour leur implication directe non seulement dans toutes sortes de trafic (armes, drogues et autres), mais aussi et surtout pour leurs activités terroristes.
Une nouvelle alerte a été d’ailleurs lancée à ce sujet lors de cette conférence-débat notamment par Alain Juillet. Cet expert en intelligence économique et ancien directeur du renseignement au sein la DGSE française a prévenu «des nouveaux risques terroristes qui peuvent nous créer de mauvaises surprises.»
Dès l’ouverture des débats, les participants ont ainsi mis en exergue l’implication des mouvements séparatistes et, particulièrement, le front polisario dans les réseaux criminels s’activant dans la région sahélo-saharienne.
Une question a été posée lors de ce symposium sur le cas précis du polisario, dont les membres «frayent autant avec les groupes criminels qui ont la main sur le trafic d’êtres humains et de marchandises volées qu’avec les cellules terroriste liées à Al-Qaida», en réponse l’organisateur de la conférence et le président de l’Observatoire Géostratégique de Genève, Alain Jourdan a répondu : «Le délitement de ce mouvement, financé par l’Algérie, et jadis armé et agité par Kadhafi pour asseoir son influence dans la région, est aujourd’hui un vrai sujet de préoccupation.» Il a ajouté que l’Algérie qui a fait part de sa disponibilité pour aider à lutter contre le terrorisme au Sahel ne peut pas être considérée comme un partenaire de confiance. «Son soutien au Polisario apparait plus que jamais comme une manœuvre de déstabilisation extrêmement dangereuse dans un contexte régional déjà explosif», a-t-il alerté.
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