A travers un point de presse animé ce mercredi 1e mars, 4 organisations de la société civile apportent leur soutien au rapport de l’Inspection générale des finances sur l’affaire SICOMINES.
Il s’agit entre autres de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) et du Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED).
Dans leur déclaration commune, ces structures citoyennes ont notamment fustigé la complaisance avec laquelle les autorités congolaises ont négocié cette convention qui brade selon elles, les ressources du pays.
Ainsi, les 4 organisations de la société civile recommandent au chef de l’État, au Gouvernement et aux Cours et Tribunaux, d’entreprendre la révisitation de la susdite convention en tenant compte de l’ampleur des dégâts et pertes évidents subis par la Rdc, et à défaut d’une solution à l’amiable, de suspendre, puis d’annuler cette convention, voire de nationaliser SICOMINES:
Aux institutions de contrôle, d’entreprendre ou de poursuivre le contrôle de tous accords, en particulier miniers, pour sauvegarder les intérêts du peuple congolais ;
Aux partenaires chinois, d’encourager leurs entreprises à se soumettre au devoir de redevabilité et à accepter d’imprimer la transparence de leurs actions, à partir du moment où elles sont engagées dans des tels partenariats ; D’encourager les entreprises interpellées à présenter leurs réactions par toutes voies de droit.
Aux Partis politiques, de s’abstenir de politiser ce dossier, et tout autre du genre, pour permettre au peuple congolais, propriétaire des ressources nationales, de recevoir tous les éclaircissements sur la manière dont ses richesses sont gérées.
Derick Katola