
Les choses sont allés très vite en ce qui concerne les trois sujets américains condamnés dans le procès de coup d’état manqué en République démocratique du Congo, survenu le 19 mai 2024 à Kinshasa, au palais de la Nation.
En effet, au lendemain de l’ordonnance présidentielle du 2 Avril dernier portant mesures de grâce à l’endroit de trois ressortissants américains dont Marcel Malanga, fils de feu Christian Malanga présenté comme chef de groupe qui avait tenté de renverser les institutions du pays , les autorités congolaises ont décidé leur transfèrement dans leurs pays d’origine , les États unies d’Amérique où ils devront désormais purger leur peine, apprend on des sources officielles sans toutefois préciser les modalités de leur détention aux USA.
Ceci, grâce à la collaboration avec l’ambassade des Etats unis d’Amérique en Rdc. L’on se rappellera qu’au terme de ladite l’ordonnance présidentielle, les trois américains condamnés à la peine capitale le 27 janvier dernier par la cour militaire de Kinshasa-Gombe ont vu leur peine commuée en la servitude pénale à perpétuité. Une décision qui résultait des requêtes introduites par leurs avocats conseil qui sollicitaient une mesure de grâce auprès du Président de la République en sa qualité de magistrat suprême.
La décision de transfèrement de ces trois ressortissants américains intervient aussi après celle du ressortissant belge et expert militaire, Jean Jacques Wondo condamné aussi à la peine capitale au premier degré et en appel dans ce procès. Jean Jacques Wondo avait aussi bénéficié d’une mesure de grâce le 4 février dernier pour aller se faire soigner à l’étranger. Par contre d’autres condamnés vont rester à la prison de Ndolo, consécutivement à la peine qui leur ont été infligées.
Pour rappel, le 19 mai 2024, un groupe d’assaillants appartenant au mouvement armé appelé « New Zaïre » à la tête duquel se trouvait Christian Malanga, ancien militaire de son état, avait investi le palais de la nation dans le but de renverser le régime en place. Ils ont reçu a hisser leur drapeau sur place en faisant des vidéos en direct et diffusé dans les réseaux sociaux.
Après le Palais de la Nation, ils sont passé à la résidence du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, située à quelques encablures de ce Palais, où ils ont tué quelques gardes en poste avant qu’ils ne soient mis en déroute et neutralisés par les forces loyalistes.
RSK