Il s’est ouvert le lundi 23 janvier à Kinshasa, les travaux de la session ministérielle du Comité technique spécialisé sur la défense, la sécurité et la sûreté de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), élargi aux secteurs maritimes et connexes.
Des assises qui constituent l’une des phases importantes et déterminantes des travaux de la 1ère Conférence maritime de l’Afrique centrale, prévue en février prochain à Kinshasa. Elles se fixent pour objectifs, entre autres, d’impliquer toutes les entités sous régionale dans le traitement des questions maritimes afin d’assurer la surveillance maritime coordonnée disposant des capacités appropriées, de nature à durer en mer, afin de faire face efficacement à des fléaux liés à la criminalité transfrontalière notamment le trafic des êtres humains, la piraterie, les vols à main armée en mer, la pêche illicite et autres; et de permettre aux États membres d’assumer leurs obligations internationales en matière de sûreté et de sécurité maritime.
Et pour répondre efficacement aux attentes du président en exercice de la CEEAC, le chef d’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi et de ses paires, le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur qui a ouvert ces travaux, a lancé un appel pressant aux participants.
« Notre espace maritime et fluvio-lacustre fait aujourd’hui face à un haut niveau d’insécurité marqué par la permanence des menaces dans les eaux territoriales et dans la zone économique exclusive des États de la région (…)
Cet espace maritime est témoin de trafics multiples et divers liés à de criminalités transnationales organisées : drogue, arme, traite d’êtres humains, contrebande, contrefaçon et produits du braconnage », a détaillé Daniel Aselo.
Le Vice-Premier ministre a réaffirmé le leadership et la souveraineté des États membres qui exigent également la maîtrise et la mise en valeur de l’espace maritime et fluvio- lacustre de la CEEAC, en harmonie avec la politique maritime continentale.