Le Président de la République a rappelé que notre pays est dépendant des importations. Nous assistons à une augmentation constante des déchets des équipements électriques et électroniques importés.
La prolifération de ces déchets entassés sur des décharges à ciel ouvert menace la santé publique et l’environnement alors même que leur recyclage pourrait générer d’importantes ressources financières ainsi que de nombreux emplois liés à la filière de recyclage, tout en préservant l’environnement.
Le Président de la République a également rappelé que notre pays dispose d’un programme de gestion des déchets des équipements électroniques et pneumatiques (DEEE), élaboré conformément aux dispositions de la Convention de Bâle de 1989, entrée en vigueur en 1992 dans le cadre du
Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP), sur les mouvements transfrontaliers entre pays des produits potentiellement dangereux pour la santé des populations et l’environnement lorsqu’ils sont en fin de vie.
Les buts principaux de ce programme étant d’une part, de réduire le transfert de ces produits polluants des pays industrialisés vers les pays en voie de développement et, d’autre part, de donner les capacités techniques et financières nécessaires à la gestion rationnelle des éco-déchets.
Ainsi donc, dans le souci de rester cohérent avec nos engagements internationaux en matière de lutte contre le changement climatique, le Président de la République a demandé à la Vice-Première Ministre, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et au Ministre du Commerce Extérieur de présenter, lors du 1er Conseil des Ministres du mois de mars prochain, le dispositif mis en place au niveau national pour permettre à notre pays de recouvrer ses éco-redevances (taxe de recyclage anticipée) perçues par les fournisseurs internationaux lors de la vente aux importateurs des équipements électroniques et pneumatiques en République Démocratique du Congo.