Pratiquant des arts martiaux et encadreur des jeunes, Me Rodrigue Masuama Ndangi Wolf se lance dans l’arène politique. Il est candidat à la Députation nationale circonscription de la Tshangu à Kinshasa aux élections de décembre prochain.
Que va faire un sportif dans la chambre basse du parlement congolais ?
La question a été posée à Me Rodrigue Masuama Ndangi Wolf, président de la Fédération Congolaise des Combats Libres et Arts martiaux modernes ‘’FCCL’’ en sigle. D’entrée de jeu, il attaque que c’est pour porter la voix de Ne Kongo, des musulmans et des pratiquants des arts martiaux et il s’explique : ‘’Pourquoi les Ne Kongo ? Hors de nous l’idée du tribalisme, nous voulons tout simplement attirer l’attention des décideurs sur les Ne Kongo qui sont marginalisés et ne se retrouvent pas dans le gouvernement Sama II et même dans les entreprises publiques’’.
Et pourquoi les musulmans ?
Me Rodrigue Masuama : ‘’Pour les musulmans, je ne serai pas seulement candidat pour eux mais de tous les congolais. Je pense ici aux chrétiens, kimbanguistes, catholiques, protestants, églises de réveil et autres. Mais les musulmans tout comme les Ne Kongo ne sont pris en compte. Aucun musulman est dans le gouvernement Sama II’’.
Et enfin, que dites-vous pour les pratiquants des arts martiaux ?
Me Rodrigue : ‘’Nous n’abandonnons pas les autres sportifs mais martelons pour les pratiquants des arts martiaux qui ne sont pas considérés et sont traités sans considération. D’où, une Loi sur les arts martiaux s’impose en RDC étant donné que le sport n’est qu’une partie mais les arts martiaux sont toute une vie. Déplorons que les pratiquants des arts martiaux finissent vigiles ou derrière des personnalités comme gardes du corps des gens qui ne les considèrent pas. après que cette loi soit adoptée, la création d’un ministère gérant les arts martiaux s’impose.
Ce ministère, sans déconsidérer la partie sportive des arts martiaux, devra travailler avec les ministères ci-après : des sports, de l’intérieur, de la défense nationale, de l’ESU et organisation professionnelle afin d’aiguiser l’esprit de tous les jeunes congolais et leur enseigner le patriotisme grâce aux arts martiaux. Une pierre en passant au ministère de l’ESU, nous sollicitons l’instauration d’un cours entier intitulé ‘’le patriotisme’’ qui, non seulement enseignera aux congolais à tous les niveaux l’amour de la patrie RDC, mais aussi l’ensemble des lois régissant ce beau et grand pays’’.
Antoine Bolia