Aujourd’hui, la Banque africaine de développement et l’Africa Finance Corporation (AFC) se joignent aux États-Unis et à l’Union européenne pour soutenir l’Angola, la République démocratique du Congo et la Zambie dans le développement du corridor de Lobito et de la nouvelle ligne ferroviaire Zambie-Lobito, en signant un protocole d’accord entre sept parties, en marge du forum « Global Gateway » à Bruxelles, en Belgique.
Le protocole d’accord souligne l’intention des signataires de collaborer dans de multiples secteurs afin de réaliser tout le potentiel économique du corridor, en s’appuyant sur l’accord relatif à l’Agence de facilitation du transport de transit du corridor de Lobito, signé par les trois gouvernements africains en janvier, et ancré par l’investissement historique envisagé dans le développement de la toute nouvelle ligne ferroviaire Zambie-Lobito. La nouvelle ligne ferroviaire, qui relie le nord-ouest de la Zambie au Lobito Atlantic Railway et au port de Lobito, représente l’infrastructure de transport la plus importante que les États-Unis aient contribué à développer sur le continent africain depuis une génération. Elle renforcera les échanges commerciaux ainsi que la croissance régionale et fera progresser la vision commune d’un chemin de fer connecté et à accès ouvert de l’océan Atlantique à l’océan Indien.
Illustrant le Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales (PGI) en action et tirant parti des capitaux occidentaux et africains, cette infrastructure de transport stratégique déverrouille les échanges commerciaux régionaux et permet des investissements supplémentaires dans la connectivité numérique, les chaînes de valeur de l’agriculture, les chaînes d’approvisionnement en énergie verte et l’électrification des centres de santé ruraux, entre autres impératifs économiques transformateurs.
Lors de la signature, les États-Unis étaient représentés par Amos Hochstein, assistant adjoint du président pour l’énergie et l’investissement ; l’Union européenne, par Jutta Urpilainen, commissaire aux partenariats internationaux ; l’Angola, par José de Lima Massano, ministre d’État chargé de la coordination économique ; la République démocratique du Congo, par le Premier ministre Jean-Michel Lukonde ; la Zambie, par le ministre des Finances et de la Planification nationale Situmbeko Musokotwane ; la Banque africaine de développement, par le vice-président Solomon Quaynor ; et l’Africa Finance Corporation, par Sanjeev Gupta, membre du conseil d’administration et responsable des services financiers.
Initiative emblématique du président Biden, le PGI vise à offrir une alternative crédible aux pays à revenu faible ou intermédiaire du monde entier pour les aider à répondre à leurs besoins en matière d’infrastructures. Le développement d’un nouveau projet important d’infrastructure de transport dans plusieurs pays, qui respecte les normes internationales les plus strictes en matière de travail, d’environnement et de qualité, est la pièce maîtresse du corridor de développement économique phare du PGI. À la suite du protocole d’accord, l’AFC travaillera avec les parties pour lancer les études de faisabilité et les études préparatoires nécessaires à la poursuite de la préparation de ce vaste projet d’infrastructure, une mesure concrète essentielle qui devrait être mise en œuvre avant la fin de l’année.