Les violences basées sur les genres (VBG), la santé sexuelle et reproduction (SSR) et le VIH en milieu scolaire, tels sont les trois sujets développés au cours d’un atelier organisé à Kinshasa par l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), du lundi 26 au mardi 27 juin 2023. Cet atelier qui a réuni plus de 30 représentants des jeunes de Kinshasa, en présence du Conseiller régional du secteur de l’éducation en Afrique centrale, Hiller Mputu et de la cheffe de Division chargée d’évaluation du Programme national santé des adolescents (PNSA), Mimi Kabanga, vise plus de 25% de jeunes à l’accès aux services adaptés de service de santé de la reproduction, SSR en 2024, à travers l’utilisation des applications ciblées dont ” Hello Ado”
L’objectif de cet atelier est de promouvoir l’accès des jeunes filles et des femmes non seulement à l’éducation mais aussi à l’information adéquate sur la santé sexuelle et reproductive, les droits humains et le VIH à travers un renforcement des capacités à l’utilisation de l’application digitale.
Renforcer des connaissances des participants en matière du VIH, de la santé sexuelle et reproductive et des violences sexuelles basées sur le genre en milieu scolaire ; booster l’appropriation de l’application mobile « Hello Ado » par les participants ; éveiller la conscience des participants sur les dangers des inégalités de genre dans tous les domaines et particulièrement en matière du numérique et d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, tels sont d’autres objectifs spécifiques du dit atelier.
Pour Hiller Mputu, les jeunes pourront jouer dans la riposte aux VIH et aux VBG en milieu scolaire ainsi que dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents, suite à ces deux journées de réflexion qui servent d’une sensibilisation à leur intention.
« Nous évoquons les VBG, les violences sexuelles et le VIH Sida, car ils sont une problématique universelle et n’épargne aucune société dans le monde. Elle se vit d’un contexte à un autre et appelle à une implication de tous les acteurs politiques et sociaux pour des réponses appropriées. S’agissant de la RDC, il faut noter que chaque année des millions de jeunes et adolescentes meurent des causes que l’on peut éviter comme les avortements clandestins liés aux grossesses précoces et non désirées, le VIH et autres. Pour l’UNESCO, l’investissement en matière de droit, santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescentes est une condition essentielle pour que cette jeunesse soit éduquée, en bonne santé, épanouie, autonomisée et adopte les comportements responsables en opérant des choix éclairés. », a-t-il dit.
Mimi Kabanga a par ailleurs noté que le silence face aux VGB ne fera qu’empirer le problème des adolescents et jeunes.
« Les adolescents et jeunes sont victimes de divers problèmes de santé sexuelle et reproductive. Nous citons les infections sexuellement transmissibles, le VIH Sida, les violences sexuelles, les violences basées sur le genre, les grossesses précoces, les avortements provoqués ou clandestins et j’en passe. Garder le silence face à tout ceci ne fera qu’empirer le problème des adolescents et jeunes. Nous saluons l’opportunité que l’UNESCO nous donne ce jour pour réfléchir ensemble pour nous sensibiliser aussi enfin de donner l’information à cette jeunesse sur les différents problèmes de santé sexuelle et reproductive, sur comment faire pour les prévenir et les éviter», a-t-elle dit.
L’amélioration des connaissances des participants en matière du VIH, de la santé sexuelle et reproductive et des violences sexuelle basées sur le genre en milieu scolaire ; d’ici 2024, plus de 25% de femmes, des jeunes filles, jeunes et adolescents, garçons et Hommes ont accès à des services adaptés de SSR/IST/VIH-Sida à travers l’utilisation des applications ciblées dont « Hello Ado », sont des résultats attendus de l’atelier.
Mamie Ngondo