Elections 2023 : CASE pour une surveillance citoyenne du processus électoral à 10 échelles

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La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) que préside Simaro Mbayo Ngongo, son président, note que l’équipe Kadima a levé l’option du FORCING ÉLECTORAL CATASTROPHIQUE en République Démocratique du Congo et tient à rappeler la nécessité d’une surveillance électorale citoyenne très renforcée afin de juger à la preuve, tous les actes de FRAUDE ÉLECTORALE ORGANISÉE. La surveillance citoyenne accrue, massive, vive, responsable et lucide prendra en charge chaque détail de la JOURNÉE ÉLECTORALE de 5h00 jusqu’à l’aube. Cette surveillance citoyenne massive suivra spécifiquement les étapes de vote, de comptage manuel des voix, d’affichage des résultats bureau de vote par bureau de vote, de mise à disposition des fiches de résultats, de compilation des résultats (CLCR), de transmission des résultats au Centre National de Traitement sous accompagnement des témoins et observateurs jusqu’au jour de publication des résultats électoraux. La CASE rappelle que le processus électoral piloté arbitrairement par M. Denis Kadima connaîtra dix échelles de surveillance ci-après:

(1) la désignation tribale du président de la CENI: effectuée en toute opacité sous une très forte pression politique et menace de mort infligée aux grands électeurs (les Chefs des Confessions religieuses). Pour ce faire, l’équipe Kadima sera contestée de manière éternelle ;

(2) l’enrôlement des électeurs : Plusieurs irrégularités et fraudes décelées n’ont pu être corrigées. Le fichier électoral est anémique et étripé d’électeurs attendus. La CASE note que ce précédent électoral demeure un poison contre le processus électoral ;

(3) la liste des candidats : La CENI a enduré une pression politique stalinienne de la part du parti présidentiel pour tenter d’éliminer certains candidats à forte chance de gagner. La manœuvre a échoué après que le candidat Katumbi ait présenté finalement les originaux des pièces constitutives de son dossier ;

(4) la liste définitive : Tous les regards sont tournés vers la Cour Constitutionnelle où des nouvelles manœuvres s’organisent contre le même candidat. Les actes de la HAUTE COUR sont scrutés et toute fraude à la LOI sera contestée, condamnée et documentée. A ce niveau, la Cour Constitutionnelle doit savoir que la moindre gestion tribale des dossiers en présence est susceptible de provoquer des tensions au pays et compromettre toute la suite du processus électoral ;

(5) le scrutin du 20 décembre : S’il est militairement organisé, il sera le plus surveillé étant donné que le processus est conduit par des administrateurs illégitimes et douteux. Le moindre incident signalé en cette journée délicate risque d’être génératrice de réactions populaires inattendues ;

(6) la proclamation des résultats provisoires : La CENI-Kadima devra s’abstenir de toute expérience pyromane en ne s’en tenant qu’à l’esprit et à la lettre de la loi ;

(7) le contentieux électoral : La triste réputation de la Cour Constitutionnelle n’inspire confiance à aucun Congolais sérieux. Ici encore, la tribu du pouvoir est interpellée.

(8) les résultats définitifs : Si les étapes précédentes sont franchies raisonnablement, la Cour Constitutionnelle sera toujours sous les feux des caméras et des réseaux sociaux. Dans le cas contraire, cette Cour risquera de connaître et de déclencher dans le pays, des troubles non souhaités;

(9) la certification de la vérité des urnes par le peuple : Le respect de toutes les étapes constitutionnelles et légales prévues permettra de définir les contours de l’acceptation des résultats des votes. Sinon, une deuxième crise de légitimité prendra place et le candidat bénéficiaire de la fraude sera contesté ;

 (10) l’investiture du Président de la République élu : Afin de consolider la jeune démocratie congolaise, il est recommandé à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) illégalement investie et à la Cour Constitutionnelle contestée de ne dire que LA VÉRITÉ DES URNES. Dans le cas contraire, le Peuple Congolais promet de rendre publics les résultats électoraux naturellement et véritablement issus des urnes.

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