Le FMI continue à soutenir la Banque Centrale du Congo (BCC) dans sa démarche pour renforcer la stabilité financière et améliorer l’accès aux services bancaires à travers l’assistance technique du département des marchés monétaires et de capitaux (MCM). Le programme d’assistance technique de MCM accompagnera la BCC dans les trois années à venir pour renforcer la supervision bancaire, améliorer le marché des devises et la gestion des risques, réviser les comptes de la BCC pour les rendre conformes aux standards internationaux, et soutenir l’égalité de genre dans le secteur financier. Le nouveau conseiller résident du FMI, M. Nabil Ladhari, aidera la BCC à analyser les risques financiers et mettre en œuvre une politique macroprudentielle appropriée pour sauvegarder la stabilité financière.*
Une mission d’assistance technique du département des marchés monétaires et de capitaux (MCM) du FMI, dirigée par M. Joannes Mongardini, s’est rendue à Kinshasa du 23 au 26 octobre 2023. Les objectifs de la mission étaient de: mettre à jour le plan de travail d’assistance technique en faveur de la BCC et installer le nouveau conseiller résident du FMI sur la stabilité financière, M. Nabil Ladhari, à la BCC.
La mission a eu des échanges très fructueux avec Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi, et la haute direction de la BCC.
A la fin de la mission, M. Mongardini a publié la déclaration suivante :
<< Le programme d’assistance technique de MCM en faveur de la BCC vise à l’accompagner dans les trois prochaines années afin de combler les lacunes identifiées dans le rapport sur la stabilité du secteur financier (FSSR) publié en septembre 2022. En particulier, les objectifs sont de renforcer la supervision bancaire, d’améliorer le marché des devises et la gestion des risques, de réviser les comptes de la BCC pour les rendre conformes aux standards internationaux, et de soutenir l’égalité de genre dans le secteur financier.
La visite a aussi permis d’installer le nouveau conseiller résident du FMI, M. Nabil Ladhari, qui aidera la BCC dans les trois prochaines années à analyser les risques financiers et mettre en œuvre une politique macroprudentielle appropriée pour sauvegarder la stabilité financière.