EPST : Des Partenaires Techniques et Financiers conviennent de coordonner leurs actions en fonction des besoins et des priorités de la Rdc

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Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a réuni dans son cabinet de travail tous les représentants des Partenaires Techniques et Financiers dans le sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, conduits par Mme Laura Mazal, Directeur au développement à l’ambassade de la Grande Bretagne en RDC, pour échanger sur la coordination des actions que ces derniers posent dans le secteur.

Loin de toute démarche dogmatique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a accordé la parole à ses convives pour s’exprimer en toute liberté sur les sujets inscrits à l’ordre du jour.
À tour de rôle et sous la coordination de Mme Laura Mazal, tous les partenaires techniques et financiers ont avoué leur volonté d’avoir une coordination commune des projets et actions en fonction des priorités et besoins du Gouvernement. C’est ici qu’ils ont déclaré ne travailler qu’en appui au Gouvernement et c’est dans ce cadre qu’ils se prêtent à définir une feuille de route commune avec le ministère sur les actions à poser.
Mme Laura Mazal a indiqué que les Partenaires Techniques et Financiers sont satisfaits des réalisations en ce qui concerne la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire et entendent aller plus loin pour améliorer les conditions d’apprentissages aussi bien à l’école primaire qu’au secondaire.
Prenant à son tour la parole, le Ministre Tony Mwaba Kazadi, a salué les actions posées par les Partenaires Techniques et Financiers dans l’accompagnement du Gouvernement surtout en ce qui concerne la mise en application de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics. Il a noté la construction des infrastructures scolaires et le don des bancs pupitres dans certaines provinces par les partenaires.
Cependant, a-t-il regretté, il y a un déficit de coordination et d’information sur toutes ces actions réalisées. Et cela, est provoqué par le manque de dialogue entre les PTF et le Ministère, a-t-il indiqué, avant de préciser :”Cela ne me permet pas de savoir ce qui est fait et porter la voix aussi au niveau du Gouvernement”. Pour le professeur Tony Mwaba, ce sont les actions que l’on peut évaluer et mettre à l’actif du Gouvernement. Cela implique l’élaboration d’une feuille de route et la définition de la cartographie de toutes ces actions. Parce que, a-t-il relevé, il y a une sorte de concentration des projets dans certaines provinces au détriment des autres, par les mêmes partenaires. C’est là où il est revenu sur ce qu’il a dit à Genève lors de la Conférence Éducation Can not Wait, lorsqu’il a parlé de la concentration des activités des PTF dans les provinces du Tanganyika, Ituri et Kasaï Central.
À ce sujet, le n°1 de l’EPST a invité ses interlocuteurs à orienter les actions sur terrain en fonction des besoins et des priorités du pays. Ce qui implique ipso facto, un dialogue permanent pour la canalisation des projets en fonction des priorités du secteur de l’éducation, a-t-il souligné.
Là-dessus, le patron de l’EPST a rappelé qu’il en va de leur intérêt en ce qui concerne la visibilité de leurs actions qui ne peut être portée que par sa voix, a-t-il souligné.
À ce propos, il a demandé aux PTF d’arrêter un calendrier avec ses collaborateurs tant au niveau du Cabinet que de l’Administration de telle sorte que l’on ait des rencontres régulières, même en visioconférence avec les provinces pour renforcer la coordination et relancer le dialogue avec les PTF en vue de suivre ensemble les actions sur terrain.
En sa qualité de Représentante des Partenaires Techniques et Financiers, Mme Laura Mazal a déclaré :” Je suis ici en tant que Représentante des Partenaires Techniques et Financiers, parce que le Royaume-Uni est le Chef de file dans le secteur de l’éducation à l’heure actuelle. Et nous sommes venus discuter avec le Ministre des questions de coordination pour renforcer la coordination et le dialogue sur les politiques publiques de l’éducation primaire, secondaire avec nos collègues de l’Union Européenne, de l’UNICEF et de la Belgique. Alors nous-nous sommes mis d’accord sur l’idée de renforcer la coordination, d’avoir une feuille de route entre les efforts du Gouvernement et les efforts des Partenaires Techniques et Financiers pour faire le suivi et voir comment on continue à renforcer l’accès à l’éducation pour tous les enfants congolais ”, a-t-elle indiqué.

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