La session ordinaire de l’examen d’État édition 2023 s’est clôturée, ce jeudi 29 juin, sur l’étendue du territoire de la RDC.
À Kinshasa, l’ambiance est bon enfant devant les centres de passation d’examen et sur quelques rues parcourues par nos reporters. Sourires aux lèvres, des pas de danses, des exclamations et des cris de joie et de la fatigue aussi, voilà tout ce qui a caractérisé ces élèves au sortir de leurs salles d’examen. Quelques finalistes rencontrés devant le centre d’Exetat de l’Institut technique industriel de Masina (ITI Masina) ont livré leurs impressions à congopresse.net. « L’examen s’est très bien passé. Nous avions peur. Ce qu’on nous racontait, c’est totalement le contraire de ce que nous avons vu ici. Les examens sont comme ce que nous faisons à l’école. On craignait pour rien », a déclaré l’une des finalistes ayant requis l’anonymat.
« L’examen s’est vraiment très bien passé. Vu que c’était une expérience nouvelle alors j’avoue que c’était vraiment hallucinant. Des questions inconnues, ça ne manque pas, je me suis retrouvé. Il y en a d’autres aussi où je ne me suis pas retrouvé. Je me suis vraiment préparé acharnement. J’ai eu le temps de révision. Sur tout ce que je me suis préparé n’est venu mais je me suis quand même débrouillé. Je compte continuer avec l’électricité vu que c’est mon domaine de rêve », a renchéri Jérémie Mwabi, finaliste de l’ITI Masina en Électricité.
Pour sa part, Japhet Muke de la même école, ils avaient toutes les armes pour affronter ces épreuves. « On était très bien préparé par nos professeurs. Ils nous ont donné toutes les armes pour affronter. Il y a des jours où nous avons trainé et des jours où nous n’avons pas traîné. Parce qu’il y avait des jours où il y avait plus de questions et des questions un peu difficiles. Il y aussi des jours où c’était plus facile. Après mon examen, je compte aller à l’université, faire la polytechnique parce que je veux être comme Albert Einstein, c’est ma source d’inspiration », a-t-il renseigné.
D’autres finalistes retrouvés devant le centre d’Exetat du lycée professionnel presbytérien de Masina (LPPM) se sont également confiés à nos reporters notamment sur des difficultés rencontrées durant ces quatre jours d’examen. « C’était bien passé sauf les petites difficultés qui se tiennent du côté des items. Il y a d’autres amis qui abimaient leurs items au début et pour changer c’était un peu difficile. Sinon, les examens viennent à l’heure. On commence à l’heure et on termine à l’heure. Voyez même que nous sommes à 11h et on a presque tous fini. J’ai vraiment apprécié l’organisation de l’EPST. Nous sommes vraiment heureux et très content même. C’est ma première fois et je suis vraiment heureux », s’est exclamé Yannick Mutoka, finaliste du complexe scolaire Bosembo.
Notons que ces épreuves ont duré quatre jours et ont connu la participation de plus d’un millions des finalistes à travers toute la République.
Jean-Luc Lukanda Mutombo