
La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a présidé une réunion technique avec le Comité stratégique de supervision du Projet d’extension de la ville de Kinshasa, à la Primature. La Cheffe du Gouvernement a tenu à s’assurer de l’état d’avancement de ce projet d’envergure, qui vise à désengorger la capitale congolaise et à améliorer les conditions de vie de ses habitants. La première phase du projet, qui comprend la création d’une zone industrielle, devrait générer plus de 10 000 emplois pour les jeunes.
Vers une accélération de l’exécution du projet
À l’issue de la réunion, Thierry Katembwe Mbala, coordonnateur du Comité stratégique de supervision du Projet d’extension de la ville de Kinshasa, a indiqué que des décisions avaient été prises pour accélérer le démarrage des travaux.
« Nos échanges ont été très fructueux. L’objectif principal était de faire un état des lieux, d’évaluer où nous en sommes, de définir les dispositions à prendre et les étapes à suivre. Nous avons présenté un bilan global, la feuille de route pour l’année 2025, les projets à venir, les actions immédiates, ainsi que les contrats, conventions et partenariats déjà conclus ou à finaliser. Des décisions ont été prises sans délai », a-t-il déclaré.
Le lancement des travaux prévu pour juin
La pose de la première pierre est programmée pour le mois de juin 2025.
« Nous avons transmis la feuille de route qui prévoit, en juin, la pose solennelle de la première pierre du projet d’extension de la ville de Kinshasa. Plusieurs projets seront lancés, notamment la construction de la cité industrielle, la mise en place d’une plateforme hospitalière, le développement du transport fluvial avec des bus sur le fleuve, ainsi que le projet agro-pastoral », a-t-il ajouté.
La commune de Maluku, site retenu pour l’extension de Kinshasa
Selon le Comité stratégique de supervision, l’extension de la ville de Kinshasa s’étendra sur une superficie de 48 600 hectares dans la commune de Maluku, à l’est de la capitale.
« Oui, l’extension se fera dans la partie est de la ville, précisément à Maluku. Le site, déjà identifié et étudié, s’étend sur 43 000 hectares, entre la route nationale et le fleuve. Ce choix stratégique offre des perspectives de développement importantes pour la région », a expliqué le coordonnateur.
Par ailleurs, le Comité a souligné que la sous-traitance en faveur des entreprises locales serait encouragée, offrant ainsi des opportunités économiques prometteuses pour les PME congolaises.