Une parade militaire a marqué le clou des festivités du 63ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo ce 15 Août 2023, au boulevard Alfred Raoul. Le défilé s’est déroulé sous l’autorité du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.
Pendant près d’une heure, les unités spécialisées des forces armées congolaises, de la police nationale et des corps paramilitaires on damé le macadam boulevard Alfred Raoul avec joie et fierté, pour marquer leur attachement à la République, devant le couple présidentiel.
Le défilé pédestre
Le défilé a commencé aux environ de 11 heures 30 minutes, après l’arrivée du président de la République. Denis Sassou N’Guesso est arrivé au boulevard à bord de son command-car. Il a passé en revue les troupes réunies, pendant que 21 coups de canon agrémentaient ce rituel. Il a par la suite pris place dans la tribune, avant de de donner l’autorisation de commencer le défilé, à la demande du commandant de la zone militaire de défense n° 9. Un défilé scindé en trois phases, à savoir le défilé pédestre, motorisé et aérien.
Les différents corps des forces armées congolaises, la gendarmerie et la police ont dans un ordre qui leur est reconnu, attiré l’attention du public. Coup de chapeau au groupement para-commando dont le pas cadencé et lent a suscité des salves d’applaudissements y compris du couple présidentiel. Au bout de 45 minutes, le relai a été pris par les corps paramilitaires, la douane et puis les éco-gardes du ministère de l’économie forestière. Leur slogan : « l’organisation et la discipline, comme moyen d’accomplissement du service ».
Le défilé motorisé et aérien
Les moyens spéciaux de la police nationale ont ouvert le défilé motorisé suivis du défilé aérien. Un échantillon des aéronefs de l’armée de l’air a survolé la scène du boulevard, marquant en même temps la fin du défilé militaire dans le coup de 12 heures 45 minutes.
Le 63ème anniversaire de l’accession du Congo à la souveraineté nationale et internationale appartient désormais au passé. Il restera, sans doute, gravé dans les mémoires des Congolais comme un pan de notre histoire commune.
Par Roch Bouka/Correspondant du journal l’Avenir.