La police espagnole a pu arrêter une personne soupçonnée d’être impliquée dans des crimes de glorification, d’endoctrinement et de menaces terroristes, ainsi qu’à des crimes de haine. C’est à la commune de Terrassa à Barcelone où l’opération d’arrestation a eu lieu.
Selon un mémorandum publié par le ministère espagnol de l’Intérieur, l’opération, menée conjointement par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) du Maroc, le Centre national espagnol d’Intelligence (CNI) et les Brigades régionales d’information de Barcelone, Gérone et Alicante, a été coordonnée par le parquet national sous la direction du Tribunal central d’instruction n°2.
L’enquête, débutée fin 2022, a coopéré avec la Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc (DGST), en se concentrant sur l’individu désormais détenu pour son soutien aux hypothèses djihadistes, qui se sont propagées depuis l’Espagne, à travers ses différents dossiers personnels, et ses documents extrémistes et violents. qui encouragent la commission d’actes terroristes, comme il l’a témoigné avec des publications explicites en faveur des « actions djihadistes » en Europe.
La même source ajoute également que l’enquête a prouvé que le détenu, qui s’est imprégné de l’idéologie extrémiste et violente et des hypothèses à caractère « jihadiste », a utilisé ses fichiers personnels sur les réseaux sociaux pour inciter à la lutte armée, et a révélé des publications explicites en faveur des opérations terroristes en Europe, notamment en Espagne, en représailles à la « perte de l’Andalousie » et en hommage à l’attentat commis à Algésiras le 25 janvier.
Il a également publié des messages contenant des pensées persistantes de haine contre les homosexuels et la communauté juive, et a même proféré des menaces concrètes contre d’autres utilisateurs des réseaux sociaux qui critiquent son discours.
Tout au long de l’enquête, il est devenu évident que ses messages avaient de plus en plus d’influence, atteignant environ 400.000 abonnés, qui ont réagi à ses publications avec à peu près 4 millions de « j’aime » aux messages qu’il a postés.
Ces derniers jours, le détenu a manifesté sa volonté d’agir, accélérant les recherches de couteaux et de gilets pare-balles. En conséquence, mercredi dernier, le suspect a été arrêté et la maison a été perquisitionnée. Les autorités ont confisqué, entre autres traces, de nombreux matériels informatiques.
Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, le suspect a été mis à la disposition du Tribunal Central d’instruction n°2, dont le président a émis un arrêté d’emprisonnement.