Une perturbation s’est observée ce lundi 29 juillet dans la ville de Kinshasa. Les déplacements sont extrêmement difficiles. Personne ne sait se rendre au travail à temps, car, les chauffeurs de taxis ont décidé de se mettre en grève, paralysant ainsi les transports en commun dans plusieurs quartiers de Kinshasa pour contester les mesures, de contrôle initiées par les autorités sur la question, de stationnement et de demis terrain.
Jean Mutombo, président de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), a expliqué les raisons de cette grève.
“Les chauffeurs protestent contre le contrôle initié par la division urbaine des transports de la ville sur le tarif officiel des transports et la pratique du « demi-terrain », un système de sectionnement des itinéraires. « Les chauffeurs ne veulent pas respecter le tarif officiel et appliquent leurs propres tarifs. En réponse, la division urbaine des transports a lancé une mission de contrôle de six jours, avec l’accompagnement de la police, ce qui a suscité des plaintes parmi les chauffeurs, ” a détaillé Jean Mutombo.
Les conséquences de cette grève sont visibles sur les artères de la ville où les bus et taxis se font rares. Au Rond-point Victoire, les foules se massent aux arrêts de bus, espérant trouver un moyen de transport, même une moto-taxi, pour rejoindre leur lieu de travail. Malheureusement, aucun bus n’était disponible dès les premières heures de la matinée, aggravant l’agacement des usagers.
Les motos tricycles qui tentent de pallier le manque de transports sont menacées par leurs collègues grévistes, déterminés à faire respecter le mot d’ordre. Entre l’Université de Kinshasa et le Rond-point Ngaba, quelques bus effectuent des trajets courts sans atteindre le carrefour, où la tension reste palpable.
Jean Mutombo a fermement condamné les actions des grévistes violents : « Ceux qui veulent faire la grève peuvent le faire, mais qu’ils restent chez eux sans troubler l’ordre public en endommageant les véhicules des autres ou en créant des désordres inutiles. »
La situation est similaire à Matete, où de nombreuses personnes sont bloquées aux arrêts de bus, dépendant uniquement des motos pour se déplacer.
En attendant une résolution de ce conflit, les Kinois devront faire preuve de patience et de résilience pour naviguer dans une ville momentanément paralysée par cette grève des chauffeurs de taxis.
Une question qui reste à poser est celle de savoir qui dit mieux ? Pour éradiquer ce défi majeur dans le domaine de transport
JL Makoyi