« J’étais sur Télé 50 hier. Les gens me disent que, parlant de Tshisekedi, j’étais trop direct. J’ai dit ceci : Vous allez aux Etats-Unis vous déclarez ouvertement que vous êtes du côté des États-Unis et d’Israël et tiré au bout du nez par Mike Hammer, vous revenez et vous annulez tous les contrats que Joseph Kabila a signés avec les Chinois », a indiqué le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo.
Et d’ajouter, on aurait déjà eu un nouvel aéroport maintenant à Ndjili si Félix Tshisekedi n’avait pas annulé le contrat qui était de 4 ans, signé par son prédécesseur Joseph Kabila. L’Ouganda et la Tanzanie ont modernisé leurs infrastructures grâce à la coopération avec la Chine dans le cadre de “l’Initiative Une Ceinture, Une Route”, et puis demandent à Tshisekedi de lui construire des routes au Congo, et il accepte !
Est-ce que vous trouvez ça normal ? C’est une honte ! Après une campagne antichinoise, après avoir humilié les Chinois (voir rapport de l’IGF), parce que toutes les promesses qui vous ont été faîtes par les Américains n’ont rien donné, vous vous tournez, la queue entre les pattes, vers la Chine. « Notre pays n’est pas stable. Je ne pense pas que dans la situation actuelle où notre pays se trouve, les Chinois vont mettre leur argent ici ! », souligne-t-il.
En effet, partout en Afrique, les pays où la Chine a beaucoup investi ont toujours été déstabilisé par les États-Unis et la Chine y a perdu beaucoup d’argent comme en Libye, au Soudan, en Centrafrique.
Soulignons qu’au cours de cette émission, Fabien Lumbala a demandé aux invités d’évaluer les retombées du voyage de Félix Tshisekedi en Chine et ça c’est ce que je pense ! Le temps ne m’a pas été accordé pour donner mes pistes de solution, notamment la nécessité pour la RDC de diversifier ses investisseurs et non de se dire qu’elle est du côté des États-Unis où d’Israël…. Occidentaux, Russes, Chinois, Indiens, Libanais etc., qu’ils viennent. C’est aux Congolais de mettre les règles du jeu claires sur la table et de les respecter eux-mêmes et de les faire respecter par tous les étrangers qui viennent faire les affaires dans notre pays.