Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public a fait le point du processus de mise à la retraite des Agents de carrière des Services de l’Etat pour l’exercice 2024, à la suite de l’approbation, par le Conseil des Ministres lors de sa réunion du 05 juillet 2024, de la proposition relative à la poursuite du processus précité, après qu’il a été suspendu en 2023, suite aux impératifs liés à l’organisation des élections et à la situation de guerre.
A cet effet, il a soutenu avoir procédé à l’engagement de l’enveloppe budgétaire y relative comptant pour la troisième vague. Cette dépense a été liquidée, ordonnancée et attend sa mise à disposition, avant les festivités de fin d’année, à travers le compte bancaire dédié ouvert dans les livres de la Banque Centrale du Congo.
Pour permettre la prise en compte des derniers mouvements du personnel intervenus avec la signature des actes de nomination et de promotion en grades des Agents, il a signé la note de service du 21 octobre 2024, adressée aux Secrétaires Généraux, aux Inspecteurs Généraux et aux Directeurs Généraux des Services Publics, les invitant à procéder à l’actualisation des listes des Agents éligibles à la retraite certifiés en 2023.
Le Vice-Premier Ministre a invité les membres du Gouvernement à suivre avec attention le déroulement de ces opérations au niveau de leurs Administrations et services respectifs, étant donné l’impact social qui en résultera. Les Agents qui expriment le désir d’être retraités devraient être alignés parmi les priorités des départs à la retraite.
S’agissant de la mise à la retraite dans le sous-secteur de l’Education Nationale, l’Alliance Française pour le Développement se propose d’appuyer les efforts du Gouvernement en finançant la partie « allocation de fin de carrière » pour la retraite de 5.000 Enseignants.
Il a suggéré que des discussions soient menées entre les membres du Gouvernement directement concernés, sous la supervision de la Première Ministre, en vue de lever l’option sur l’enveloppe à rendre disponible en termes de contrepartie du Gouvernement pour le complément « frais de rapatriement » en faveur des 5.000 enseignants à retraiter, une partie pour l’année 2024, une autre pour l’exercice 2025.