Lequotidien
Revenus fraichement de Luanda en Angola où ils ont participé à African Judo Open Luanda 2023, en Angola, les trois membres de la Commission d’arbitrage en occurrence Me José Mbuyulu, Me Lukusa et Me Zanga Zaki, ont fait la restitution sur les modifications apportées dans l’arbitrage.
Principal animateur, Me José Mbuyulu a attiré l’attention de tous qu’ils sont partis en Angola. Mais la Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC, faute des moyens, ne pouvait pas payer l’accréditation pour eux. C’est ainsi que sur place, lui-même Me José, a du débourser 480 dollars pour son accréditation. ‘’Si le pays n’a pas des moyens, tu peux toi-même payer pour ta formation. L’obtention du visa ne pose aucun problème pour la Fénacoju mais sauf pour les moyens’’. Cependant, révèle-t-il, après la competition, l’organisation tenant compte des dépenses dues à des frais engagés entre autres transport pour arriver à Luanda, lui a restituer la somme de 320 $.
Et de renchérir : ‘’En international, le respect est de rigueur. Tout est chronometré. On a pas du temps à perdre.
Les arbitres habitent tous ensemble. Et il y a des briefing d’ensemble. Il y a briefing juste après les combats, analyse des combats. Bref, il y a cette routine pour autant de jours prévus pour la compétition. Les arbitres sont regroupés entre autres pour se familiariser et se corriger mutuellement des erreurs.
Dès qu’un arbitre est programmé pour le prochain combat. Il se tient prêt. A la fin du précédent combat, il se pointe au coin du tatami. L’autre arbitre descend, lui va directement le remplacer.
C’est la commission d’arbitrage qui retienne et programme les arbitres. Il ne faut pas poser des questions programme les arbitres selon le rendement de chacun. Quand l’arbitre pénètre sur le tatami, il ne regarde que les juges qui lui disent que les athlètes sont prêts. En ce moment, il invite les compétiteurs à monter. Les juges ont pour rôle de suivre le combat du début à la fin. Quant à la commission d’arbitrage, elle suit la vidéo du début à la fin.
Antoine Bolia
