« S’il y a un bémol à mettre sur mon bilan, c’est la justice. Je ne suis pas content du bilan de la justice. J’ai beaucoup compté sur la justice, parce que c’est elle qui élève la nation. Mais pour nous, c’est elle qui la détruit. J’ai fait comprendre aux chefs des corps ma vision, en leur disant que c’est vous qui connaissez votre métier, exercez-le consciencieusement », c’est le chef de l’Etat lui-même qui l’a reconnu, tout en constatant malheureusement qu’il n’a pas l’impression que nous sommes tous sur le même diapason.
Le chef de l’Etat dit récolter des critiques de manière injuste et certains congolais estiment que la justice subirait toujours l’interventionnisme de l’Etat. « Je ne suis intervenu dans aucun cas pour demander l’arrestation ou la libération de quelqu’un. Je crois que nos institutions doivent être libres d’exercer leur devoir. Je crois que cette justice a besoin d’une réforme », affirme-t-il.
Et le chef de l’Etat de souligner que sous d’autres cieux, on parle de mise en examen. Car pour le commun des Congolais, lorsqu’on est amené en prison, cela jette non seulement un discrédit sur la justice, mais aussi on donne une très mauvaise image de la personne arrêtée.
« J’ai commandé des études et je crois qu’elles sont prêtes et au moment venu, elles seront rendues publiques. Mais le chef de l’Etat estime quand même que parmi les auxiliaires de la justice, il y a des braves gens. Et ce, même s’il a l’impression que tout le monde est dépassé par la force du mal qui jette un discrédit sur la justice. Et l’opinion pense que nous avons tous à y avoir. Pour que les investisseurs viennent, ils doivent compter sur une justice impartiale, pense-t-il. Il a terminé par dire qu’il n’a jamais désesp
éré.