Kamoa Copper S.A. est une joint-venture établie conjointement par Ivanhoe Mines, Zijin Mining et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), dont Zijin Mining et Ivanhoe Mines font tous les deux l’actionnaire principal. De surcroît, Zijin Mining est en même temps le deuxième actionnaire d’Ivanhoe Mines.
Située à environ 27 kilomètres à l’ouest de la ville de Kolwezi, et à 270 kilomètres de Lubumbashi, RDC, la fonderie de cuivre de Kamoa (ci-après dénommée « la Fonderie ») est une nouvelle fonderie de cuivre à grande échelle avec une capacité annuelle de 500 000 tonnes de plaques anodiques. Notre projet adopte un processus technique de raffinage du cuivre via le four de DBF, à savoir le procédé de direct-to-blister, et nous sommes la quatrième fonderie à adopter ce procédé à travers le monde, dont font objet de produits finis principaux les plaques anodiques (plaques de cuivre blister) et l’acide sulfurique.
La charge dalimentation de la Fonderie trouve presque toute son origine des concentrés de cuivre provenant de nos propres mines, notamment la mine de Kakula et celle de Kamoa. La Fonderie est prévue de se mettre en service pour la fin de 2024 ou le premier trimestre de 2025. Une fois achevée et mise en service, elle deviendra la plus grande fonderie de cuivre de lAfrique et la plus grande fonderie du monde entier adoptant le procédé de direct-to-blister.
La fonderie de cuivre est un énorme système comprenant des milliers de machines avec des processus techniques complexes et des équipements à forte densité. Les sources de risque sur site sont nombreuses, telles que : températures élevées, poussières, gaz toxiques et dangereux, liquides corrosifs, etc. Selon les expériences de l’industrie métallurgique, il faut 3 à 5 ans pour former un opérateur du poste clé afin qu’il devienne qualifié. Et il est très courant dans la métallurgie quune fonderie de cuivre nouvellement construite envoie ses employés des postes clés recevoir une formation sur place dans des entreprises homologues déjà en bonne fonctionnement.
Si aucune formation pratique sur site n’est organisée pour les nouveaux employés avant qu’ils ne soient en service, ces derniers deviendront eux-mêmes un risque de sécurité, et ne seront pas en mesure d’assurer le fonctionnement de l’ensemble du système de production dune manière stable et continuelle. Ainsi, une bonne formation de nouveaux opérateurs congolais constitue la base à la réussite de la mise en service de notre projet.
Les opérateurs congolais nouvellement recrutés en RDC ont peu d’expériences en matière de la production industrialisée, ils se rendent donc cette fois-ci dans la fonderie chinoise pour une formation sur place, dont lobjectif se focalise sur :
1) adaptation au travail en shift et une compréhension sensorielle de l’organisation de la production ;
2) perception initiale de lenvironnement opérationnel du site de la fonderie ;
3) connaissance initiale des principales sources de danger dans la fonderie ;
4) notion essentielle de lautoprotection.
Objectifs à atteindre :
1) maîtriser les opérations de base du poste ;
2) maîtriser les performances fondamentales et la lubrification des équipements de son poste ;
3) se munir des compétences de contrôle ponctuel ;
4) maîtriser les points de risque et les sources de danger de son poste et mémoriser au cur les mesures durgence correspondantes ;
5) comprendre les mesures durgence à prendre en cas daccident de son poste ;
6) comprendre la relation entre les processus damont et daval ;
7) avoir de la connaissance de linterverrouillage des équipements de son poste.
En vertu du plan de formation, la Fonderie enverra en Chine trois groupes distincts de nouveaux opérateurs congolais qui viennent dêtre embauchés en RDC pour une formation sur place de six mois. Actuellement, le premier groupe de 81 employés congolais est arrivé en Chine en avril 2024 et a commencé leur formation sur place, le deuxième groupe de 57 employés congolais est aussi parti en juin 2024, et le troisième groupe de 52 employés congolais se rendra en Chine en juillet 2024.
Durant la période de formation en Chine, nous exerçons une gestion du personnel dune façon “semi-fermée” et “paramilitaire” conformément aux lois et réglementations nationales ad hoc ainsi quau système pertinent de gestion de l’entreprise, et nous équipons les shifts des superviseurs et des interprètes en nombre suffisant. Tout en veillant à l’efficacité de la formation, nous adoptons également divers moyens pour permettre au personnel congolais de ressentir lamitié de la Chine et le charme de la culture chinoise.