Les deux structures de la société civile de Dekese n’émettent pas sur les mêmes ondes en rapport avec un massacre enregistré lors des élections législatives dans ce territoire, le plus reculé de la province du kasai.
Dans une déclaration faite à la presse, les jeunes intellectuels de cette partie de la province vivant dans la ville de Tshikapa confirment que des graves violations des droits humains ont été commises pendant le jour des élections du 20 décembre dans le territoire de Dekese. Affirmations qui contredisent plusieurs structures de la société qui restent opposées à cette situation.
D’après le rapport qu’ils estiment vrai, le bilan de ces graves violations des droits humains durant ce processus électoral fait état de 5 morts, 165 maisons d’habitations incendiée au village Ikanda Nord, des dizaines de maisons d’habitation incendiée au chef lieu du territoire par un groupe bien identifiée venue du village de Bolonga dont l’administrateur du territoire, le chef de poste de l’ANR et le l’actuel ministre national de pêche monsieur sont originaires notent ces jeunes.
Dans leur message aux autorités du pays, ces jeunes intellectuels condamnent avec fermeté, la sortie médiatique de Francine Malu responsable de l’ONG SORA qui selon eux, s’est permise de raconter des inepties sur ce sujet connu de tous. Ils demandent à la responsable de cette structure citoyenne de rendre public son rapport documenté sur les élections et événements sanglants dans toute neutralité comme actrice de la société civile.
Menacé pour avoir dénoncé les massacres de ce territoire, Julie Otshiano, Présidente de l’ONG Binadamu en action, bénéficie du soutien de ces jeunes intellectuels de Dekese, qui estiment qu’elle a courageusement publié un rapport vrai que personnes ne peut contester actuellement.
Notons que depuis les élections législatives du 20 décembre de l’année passée, la situation sécuritaire dans ce territoire reste tendue. certains politiciens sont accusé d’être à la base de ce climat. Dans son rapport, l’ONG Binadamu en action accuse le ministre national de pêche et élevage d’être à la base de cette situation
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville