Qui avait dit que le président de l’Assemblée provinciale et le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Godé Mpoyi et Gentiny Ngobila ne fumeraient pas le calumet de la paix ? Pendant que tout le monde pensait que la situation était devenue irréparable et les positions étaient inconciliables, que les deux personnalités ont préféré enterrer la hache de guerre, pour se réconcilier devant témoin. L’essentiel, c’est de travailler main dans la main au développement de la ville province de Kinshasa, une ville, eu regard à l’insalubrité grandissante et des infrastructures en délabrement très avancé, donne l’image d’être abandonnée.
Selon plusieurs sources, le conflit entre Mpoyi et Ngobila tire sa source, notamment des prêts bancaires non remboursés, la multiplication des comptes bancaires et la gestion opaque des finances de la ville. Alors que Godé Mpoyi avait autant de manœuvres pour interpeller Gentiny Ngobila à l’Assemblée provinciale, l’opinion l’a vu donner ou publier quelques informations dans les réseaux sociaux.
Les mêmes sources vont annoncer la saisie des comptes de Godé Mpoyi pour non remboursement, pendant que ce dernier estime que c’est Gentiny Ngobila qui devait payer. Qui dit vrai ? Les Congolais risquent de n’est rien savoir, surtout que l’Assemblée provinciale n’a jamais rencontré les attentes des Congolais. Une Assemblée que certains accusent d’immobilisme et laxiste, au regard de l’image que donne la ville province de Kinshasa.
Nombreux sont les analyses qui n’avaient pas du tout compris les accusations de Godé Mpoyi, lui qui a la grosse machine à faire fléchir les dirigeants, l’Assemblée provinciale ! Et pourtant, Godé Mpoyi a été le premier à défendre le bilan de Ngobila. Curieusement et subitement, c’est le même Mpoyi qui a commencé à vilipender son colistier.
Dans ce contexte et pour éviter tout discrédit, l’union sacrée de la nation serait intervenue pour appeler les deux personnalités à la raison. Le climat politique est déjà tendu, et qu’il ne faut pas multiplier les incidents. Mieux, le président de la République a déjà des dossiers sensibles qu’il gère, qu’il n’a pas assez de temps de s’occuper d’une querelle sans tête ni queue et qui peut facilement trouver solution.
JMNK