La CASE demande à Denis Kadima de suspendre toute convocation de l’électorat pour la présidentielle afin de laisser l’occasion au gouvernement de conclure un accord politique sur le glissement du mandat du président Félix Tshisekedi. Les événements du Gabon devraient interpeller la classe politique congolaise.
M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) dit suivre sans surprise l’avènement d’un coup d’Etat militaire en République du Gabon et félicite les Forces Armées Gabonaises pour avoir joué un rôle historique sans effusion de sang.
La CASE qui encourage le peuple gabonais qui célèbre ce changement de régime politique, invite l’autorité de transition (putschistes) à rétablir l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais par l’organisation d’élections démocratiques, libres, transparentes et inclusives, conformément à la Constitution. À cet effet, elle souhaite que le régime militaire en présence consulte fraternellement le leader de l’opposition, Candidat aux dernières élections afin de bâtir ensemble un plan de sortie de crise.
La CASE souligne que le renversement d’un régime totalitaire aux allures monarchiques n’est pas une violation des règles démocratiques. Elle constitue plutôt un mécanisme contraignant pour le peuple de se prendre en charge à travers ses forces de défense et de sécurité pour se libérer des souffrances lui infligées de mauvaise foi par des dirigeants prédateurs.
La CASE demande au peuple et au gouvernement de la République Démocratique du Congo de prendre cet événement très au sérieux. Sans vouloir inciter à un quelconque soulèvement populaire, la CASE insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif entre le pouvoir et l’opposition de la RDC. A cet effet, elle invite la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à suspendre la convocation de l’électorat de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 afin d’offrir à la nation l’opportunité de juguler la tension montante dans le pays par la tenue d’un Dialogue inter congolais axé sur la préparation harmonisée des élections en République Démocratique du Congo.
La CENI devrait savoir qu’en s’entêtant sur le chemin d’un processus électoral bâclé, elle expose toute une nation à des situations incontrôlables. À cet effet, la CASE demande aux membres du présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN) qui multiplient de faux pronostics et des sondages mensongers sur la personne du Candidat de la majorité, de revenir aux meilleurs sentiments pour privilégier la paix, la cohésion nationale et le consensus autour du processus électoral.
Pour moi ils ont raison au vu de la situation,que la sagesse les guides à mieux voir l’avenir de la nation