Malgré les opérations conjointes, la Rdc peut-être se féliciter d’avoir des alliés fidèles ? Pour répondre à cette question et tant d’autres, Muyaya a rappelé que la crise a commencé depuis la période qui a suivi le génocide, en 1994. « Le prix que nous payons est énorme pour une guerre qui a plusieurs facettes », dit-il, avant de souligner que les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Et d’ajouter qu’il fallait fragiliser le grand Zaïre pour reconstruire les pays voisins. Heureusement, le président Félix Tshisekedi a fini par dévoiler le jeu rwandais, parce qu’il a proposé des partenariats entre États. Et le ministre de la Communication et médias de préciser que les réponses que nous avons démontrent qu’il n’y a pas de volonté de faire la paix, parce que c’est une zone d’approvisionnement pour ces pays-là.
Muyaya a dit que nous allons couper les approvisionnements, notamment avec Primera Gold. Lorsque nous travaillons à la montée en puissance des FARDC, c’est parce qu’on a compris le besoin d’assurer la défense de notre pays. Ceux qui se sont construits par des massacres et des pillages, ne pourront pas nous laisser en paix. Nous sommes à la fin de ce cycle de pillages et nous pensons que la combinaison de la diplomatie et de l’option militaire pourra conduire vers la paix.
De son côté, Sylvain Ekenge est d’avis que la situation que nous vivons fait partie d’un plan concocté par Kigali et ses alliés. Pour la survie du Rwanda comme régime, comme économie et comme système, il faut maintenir l’instabilité dans cette région. Sinon, le Rwanda cessera d’exister comme régime et comme système. Heureusement, le président Félix Tshisekedi est un visionnaire. Il a compris les enjeux.
Il vise la montée en puissance parce que personne d’autre ne viendra défendre le Congo. La meilleure façon de pérenniser les acquis, de développer notre pays, c’est d’avoir une armée bien formée, bien équipée et bien entraînée pour assurer la défense de l’intégrité de notre pays, de nos frontières et de la population sans recourir à l’extérieur. Nous comptons sur nos propres efforts. Les efforts extérieurs viennent en appui et nous nous préparons sérieusement.
JMNK