La tenue des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) au Maroc renforce le leadership africain du Royaume et confirme sa grande capacité d’organiser des événements d’envergure planétaire, a affirmé Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
« Nous Marocains, on ne peut que se féliciter de voir l’Afrique remise au-devant de la scène grâce à cet évènement d’envergure qui consolide le prolongement africain du Royaume et renforce son leadership dans le continent », a souligné M. Chami dans une interview à la MAP.
Le président du CESE a indiqué que l’apport de cet événement pour le Maroc est considérable, notamment par rapport à son image, notant qu’il y a des retombées immédiates sur le tourisme, mais aussi un fort impact sur l’attractivité de la destination Maroc en tant que plateforme d’investissement.
Pour M. Chami, en réussissant l’organisation de tels événements, « le Maroc récolte les fruits de plusieurs années de labeur, de projets de réformes et d’un leadership politique, fort et avisé. C’est également le résultat d’un investissement important dans les grandes infrastructures mais avant cela une mise à profit de la position géographique du Royaume, de sa stabilité institutionnelle et de sa résilience ».
« Il y a aussi une chose extraordinaire qui distingue le Maroc et qu’il va falloir continuer à chérir et à protéger, c’est cette ouverture marocaine en matière culturelle, linguistique et cultuelle », a ajouté M. Chami.
Le président du CESE s’est, par ailleurs, félicité de l’ouverture de cette grand-messe de la finance sur la société civile, plaidant pour le renforcement de la présence de la société civile africaine au débat mondial concernant les questions vitales pour le continent, notamment celles liées au développement et au changement climatique.
« Les institutions financières mondiales se rendent compte aujourd’hui que toute bonne politique ou programme d’inclusion financière, de verdissement de l’économie, ne peut pas se faire uniquement entre experts mais doit impliquer la société civile et les citoyens qui sont les premiers concernés », a ajouté M. Chami.
Avec MAP