L’Algérie s’est lancée dans une opération de nettoyage ethnique sans précédent en conduisant plus de 500 personnes, d’une communauté touarègue de In Guezzam de nuit au milieu du désert, dans un lieudit “Point-Zéro” qui marque la frontière entre avec le Niger.
Entre janvier et fin mars 2023, les autorités algériennes ont abandonné plus de 10.000 personnes dans le désert à cet endroit dans une série de déportations collectives rigoureuses. Le régime militaire des séniles d’Alger n’a donc de cesse de procéder à l’expulsion de centaines de Touaregs sous prétexte que ce seraient des migrants en situation irrégulière.
Ce demi-millier de personnes déplacées par les militaires algériens dont la majorité se réclament « d’Algérie », sont arrivées entre samedi et dimanche au commissariat d’Assamaka (Arlit/Niger). Des familles maliennes environ 150 personnes font partie du lot. Ce sont des Maliens de la tribu Dawasak qui avaient trouvé refuge en Algérie.
La plupart des refoulés manu-militari ont rejoint le village d’Assamaka, dans la région d’Agadez dans le nord-ouest du Niger. D’autres ont dû rallier l’un des trois centres de transit dédié à l’accueil des expulsés d’Algérie sur l’axe Assamaka – Arlit – Agadez qui surpeuplés, sont tous débordés par des vagues de refoulements successives.
Les refoulés d’Algérie attendront à Assamaka des semaines voire des mois durant, avant d’être rapatriés dans leur pays d’origine par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui contrôle ces camps. Pour cette dernière, ceux qui se disent Algériens seront probablement une énigme impossible à résoudre.
Cette information a été confirmée ce lundi par le Mouvement de libération du Sud algérien (MLSA), qui dénonce des violences physiques et des viols sur mineures perpétrées par les autorités algériennes. Au mois de mai dernier, 16 éléments de l’armée d’occupation algérienne avaient péri sous les balles de ce Mouvement justement, le MLSA, une entité qui revendique la création d’un Etat touareg dans le sahara algérien.
Le pouvoir algérien est actuellement aux prises avec un péril sécessionniste qui prend de plus en plus d’ampleur à (Adrar et Hoggar) Sud de l’Algérie dans la région de Tamanrasset. En effet depuis quelques temps on assiste régulièrement à, des accrochages meurtriers entre rebelles Touaregs et armée algérienne. En cette première quinzaine de juin 2023, plus de 180 indépendantistes ont été arrêtés. Les autorités algériennes s’activent à l’expulsion massive de centaines de Touaregs (toutes nationalités confondues), prétendant qu’ils sont des migrants en situation irrégulière.
Ces opérations de représailles à l’encontre des familles Touaregs qui font partie intégrante d’un nettoyage ethnique caractérisé, voulu et ordonné par le régime des séniles d’Alger, quitte à renier leurs propres concitoyens, ne sont pas fortuites.
Cela dit, le monde est en train d’assister à la fissure de “l’empire“ algérien qui s’auto-disloque petit-à-petit au Sud au Nord et à l’Est. Tant et si bien que le général en couches ne sait plus où donner de la tête, se concentrant en cela sur le point cardinal et ô paradoxe le moins périlleux pour lui, l’Ouest.
L’Algérie est bel et bien en voie de balkanisation avec les rebelles Touaregs qui ont pris les armes pour défendre leurs terres et la Kabylie qui revendique pacifiquement son indépendance. Une préoccupation constante dont les deux séniles du Muppets show made in Algeria n’arrivent malheureusement pas à se libérer.
En attendant, tous les acteurs qui les entourent et qui caressent dans le sens poil, poursuivent leur entreprise meurtrière et de répression sans relâche sans peur et sans reproche envers les populations Touaregs d’Algérie.