Dans sa communication, le gouvernement a attribué cet acte criminel à des groupes proches de l’Etat islamique, sous le support des Adf. Pourtant les forces ougandaises ont été invitées sur notre territoire pour ces faits et ce, depuis le 30 novembre 2021. Est-ce que Fatshi se rappelle-t-il encore de ça ? Certains souvenirs se refusent à sombrer dans l’oubli, quels que soient le temps écoulé ou le sort que la vie nous ait réservé. Haruki Murakami. L’histoire jugera sévèrement. Ne perdons pas de vue que les ténèbres ne régneront pas toujours.
A l’Est du pays, le tableau est totalement sombre, à cause des mauvais choix de l’actuel régime depuis leur avènement au pouvoir. Le carnet d’adresse de Kagame qu’ils sont allés chercher seuls, sans notre consentement, est devenu un cauchemar pour nous. On nous parle de zone tampon et cela n’effraie même pas le peuple et les membres du pouvoir. Malgré-moi me revient encore à l’esprit cette pensée de Karl Marx : l’ignorance apportera encore beaucoup de maux à l’humanité.
Une zone tampon en droit international ou en relations internationales, c’est soit une zone démilitarisée, soit un Etat tampon entre deux Etats voisins ou deux forces belligérantes. En d’autres termes, une zone tampon, en l’espèce celle contrôlée par le truc machin bidule des Etats de l’est, est un espace où l’Etat congolais n’exerce plus sa souveraineté. Une situation créée par Fatshi et soutenue par son union sacrée. Quel sacrilège !
Aux Congolais de comprendre que Fatshi nous a engagé dans un danger permanent. Quelle attitude devraient-ils avoir devant l’enrôlement de son Denis Kadima Kazadi ? C’est un secret de polichinelle qu’au-delà des problèmes de crédibilité que pose cette opération qui augure un vaste plan de tricherie, il ne saura même pas lui-même respecter ses propres délais. Denis Kadima Kazadi joue avec le feu.
A la population meurtrie par ces malheureux incidents, nous disons force et courge. Les ténèbres ne régneront pas toujours, les jours sont comptés pour la délivrance du peuple. Entre le gouvernement qui fait le mal et le peuple qui l’accepte, il y a une certaine solidarité honteuse. (Victor Hugo). A méditer…