Le cessez-le-feu au Liban est un “développement positif” qui doit être respecté pour préserver l’unité du pays (M. Bourita)

image_printIMPRIMER

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a qualifié, mardi à Rabat, le cessez-le-feu au Liban de “développement positif” qui doit être respecté et consolidé pour préserver l’unité de ce pays et la sécurité de son territoire.

L’annonce du cessez-le-feu au Liban est “un développement positif, mais il doit être respecté et consolidé pour créer les conditions nécessaires à la préservation de l’unité de ce pays et la sécurité de son territoire”, a indiqué M. Bourita à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec son homologue djiboutien à l’issue de leurs entretiens.

Le Maroc se félicite de l’ensemble des efforts internationaux visant à instaurer le cessez-le-feu au Liban et à mettre fin aux attaques répétées contre le territoire et le peuple libanais, a ajouté le ministre.

M. Bourita a ainsi qualifié d’”importantes” les initiatives internationales visant à garantir la stabilité du Liban, formulant le vœu que le cessez-le-feu soit respecté après que “des violations aient malheureusement été constatées dans sa mise en œuvre par les parties”.

Le ministre a également formulé l’espoir que le cessez-le-feu puisse ouvrir la voie à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur le sud du Liban, soulignant l’importance d’œuvrer au renforcement du rôle des institutions nationales libanaises afin de renforcer la sécurité et la sûreté du peuple libanais.

“Le Royaume du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soutient l’intégrité territoriale du Liban et sa souveraineté sur son territoire”, a souligné M. Bourita, affirmant que la stabilité du pays du Cèdre reste essentielle pour garantir son unité et renforcer la sécurité et la sûreté de son peuple.

A ce propos, M. Bourita a également insisté sur la nécessité de trouver une solution à la question palestinienne, en ce sens qu’il s’agit du “meilleur moyen pour garantir la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient”.

Et de conclure que le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la région “ne peut se faire qu’à travers la résolution de la question palestinienne dans le cadre de la solution des deux États et la création d’un État palestinien indépendant avec Al Qods-Est comme capitale, sur la base des frontières de 1967”.

Suivez nous:
Pin Share

Related Posts

Est de la RDC: l’envoyé spécial de l’ONU déplore le manque d’avancées sur un cessez-le-feu (Rfi)

La médiation du conflit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a été sous les projecteurs au Conseil de sécurité des Nations unies mercredi 16 avril. Le président du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), l’angolais Téte Antonio, était…

LIRE LA SUITE

Conflit dans l’est de la RDC: première visite à Kinshasa du nouveau médiateur de l’UA, Faure Gnassingbé (Rfi)

Désigné nouveau médiateur de l’Union africaine dans le conflit qui déchire l’est de la RDC en remplacement du président angolais João Lourenço le 11 avril dernier, le chef de l’État togolais a effectué sa première visite sur le terrain à Kinshasa,…

LIRE LA SUITE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Other Story Content

RSS
Copy link
URL has been copied successfully!