Conscient des difficultés auxquelles se trouvent confrontés les États du Sahel, le Souverain a mis en avant, dans son discours commémorant la Marche verte, la nécessité de concevoir des solutions fondées sur une approche de coopération et de développement commun, et auxquelles le Maroc est pleinement disposé à participer.
Le message que le discours royal, prononcé ce lundi 6 novembre à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, a cherché à transmettre, est que l’Afrique atlantique a tout pour être une zone de paix, de stabilité et de prospérité.
Toutefois, en dépit de la qualité de ses ressources humaines et de l’abondance de ses richesses naturelles, l’Afrique atlantique accuse toujours un important déficit en matière d’infrastructures et d’investissement, a relevé le Souverain, mettant en avant le projet stratégique du gazoduc Maroc-Nigéria, «considéré comme un levier d’intégration régionale visant à réunir les conditions d’un décollage économique commun, à enclencher une dynamique propice au développement de la bande atlantique».
Le discours royal rappelle que c’est dans le même esprit que le Maroc a pris l’initiative de créer un cadre institutionnel regroupant les 23 États africains atlantiques, en vue de consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.
Pour dépasser les difficultés et résoudre les problèmes auxquels se trouvent confrontés les États frères du Sahel, a insisté le Souverain, la solution ne peut être exclusivement sécuritaire ou militaire, mais elle doit se fonder sur une approche de coopération et de développement commun.
Ainsi, pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique, le Roi propose le lancement d’une initiative à l’échelle internationale, nécessitant une mise à niveau des infrastructures de ces pays, en vue de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional. Le Souverain s’est dit convaincu que cette initiative transformera substantiellement l’économie de toute la région, assurant que le Maroc «est disposé à mettre à leur disposition ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires».
Par Wadie El Mouden