Le royaume d’Espagne condamne la dernière attaque à la bombe qui a eu lieu dans la localité de Kasindi-Luvirihya, située dans la province de l’Ituri à l’est de la République démocratique du Congo, coûtant la vie à quatorze personnes et faisant soixante-deux blessés.
« L’Espagne condamne à la plus grande fermeté la terrible attaque qui a eu lieu à Kasindi. Toutes nos condoléances aux familles des victimes », a dit son ambassadeur en République démocratique du Congo, Carlos Robles dans un tweet publié hier.
Le dernier bilan de cet attentat à la bombe fait état de 14 personnes tuées et 62 blessés. « Le bilan a augmenté. Nous sommes passés de 13 à 14 tués. Le nombre des blessés a aussi changé. Il est descendu à 62, parce qu’il s’agit un blessé a succombé de ses blessures hier soir », a indiqué l’administrateur de la localité de Kasindi, Monsieur Barthelemi Sivavuyirwa.
Dans un communiqué rendu public ce matin, le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) en Rdc condamne fermement les dernières attaques dans l’est de la République démocratique du Congo comme catastrophiques pour les enfants.
Selon cette agence des Nations unies, au moins cinq enfants figuraient parmi les personnes tuées dans un attentat à la bombe perpétré par un groupe armé contre une église pentecôtiste à Kasindi, dans l’est du pays.
« Dans le même temps, la violence augmente dans le nord de la province de l’Ituri. « La dernière série de violences est méprisable et souligne à quel point l’est de la RDC est un endroit de plus en plus périlleux pour les enfants », peut-on lire dans ce communiqué.
Selon les médecins de l’hôpital principal de Kasindi, renseigne ce communiqué, au moins 16 enfants ont été blessés dans l’attentat, dont six ont été grièvement blessés et 11 ont été transférés dans la ville voisine de Beni pour y être soignés. Au total, près de 60 personnes ont été blessées à cause de l’explosion, dont près de 40 femmes.
Sur place, l’armée pointe les éléments terroristes ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) d’être à la base de cet attentat. Déjà, un suspect de nationalité kenyane est aux arrêts. C’est ce que le porte-parole de l’armée le capitaine Antony Mwalushay avait confirmé.
Rappelons que cet attentat avait eu lieu le dimanche à l’intérieure de la 8è communauté des églises pentecôtistes du Congo, avant d’exploser aux environs de 11 heures (heures d’ici).
Prince Yassa