Les sens du pardon, l’amour de la communauté et l’engagement pour une mission de paix ont été recommandés aux Chrétiens de la République démocratique du Congo et les Africains en général, par le Pape François, comme source de paix dont a besoin le pays.
“Donnons au Christ la possibilité de guérir nos cœurs, jetons en lui le passé, toutes les peurs toutes les angoisses. Comme c’est beau d’ouvrir les portes du cœur et celle de sa maison à sa paix! Et pourquoi ne pas écrire dans vos chambres sur vos vêtements à l’extérieur de vos maisons cette parole : paix à vous! Exhibez là, elle sera une prophétie pour le pays, une bénédiction du Seigneur sur ce que vous rencontrez. Paix à vous : laissons-nous pardonner par Dieu et pardonnons nous les uns les autres!, a indiqué le Souverain pontife, en ce qui concerne le sens du pardon.
Il a ensuite évoqué la communauté comme un milieu qui doit être respecté et préservé, pour lui donner la chance de profiter à ses membres, en bravant les antivaleurs telles que l’égoïsme, la cupidité, la corruption, etc.”
Le moyen c’est de partager avec les pauvres : voilà le meilleur antidote contre la tentation de nous diviser et de devenir mondains. Avoir le courage de regarder les pauvres et de les écouter, ils sont de nombre de notre communauté, et non pas des étrangers à côté de notre vue et de notre conscience. Ouvrir notre cœur aux autres, au lieu de les fermer sur nos vanités. Croyant à la communauté et avec l’aide de Dieu éditions une église vide d’esprit mondain mais remplie d’esprit saint, libre de toutes richesses pour soi-même et plein d’amour fraternel”, a soutenu le pape.
En ce qui concerne la mission, qui est la troisième source de paix, le Saint-Père a invité l’ensemble des Chrétiens à œuvrer comme des missionnaires de la paix dans leurs milieux respectifs.
“Frères et sœurs nous sommes appelés à être des missionnaires de paix, et cela nous donneras la paix. C’est un choix: c’est faire de la place dans nos cœurs pour tous, c’est croire que les différences éthiques, régionales, sociales et religieuses viennent après et ne sont pas des obstacles ; croire que des autres sont des frères et des sœurs, membre de la même communauté humaine. C’est croire que nous chrétien, nous sommes appelés à collaborer avec tous, à briser le silence de la violence à démanteler le complot de la haine”.