Le professeur Jean-Robert Bwangoy a organisé un café de presse au cours duquel il a expliqué comment les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la société Era Congo WWC. Ce scientifique a étalé au grand public les réalisations de cette société, et cela dans plusieurs domaines, notamment l’éducation, l’agriculture, la santé, etc.
La Rdc s’est engagée, depuis 2009, dans la mise en œuvre de l’Approche REDD comme mécanisme visant à promouvoir le développement durable et la lutte contre la pauvreté. Pour le professeur Jean-Robert Bwangoy, cet engagement a dicté la création de la coordination nationale REDD (CN –REDD pour bien mettre en action et assurer une coordination technique et stratégique de l’approche, sous la supervision de la Direction de Développement Durable) du ministère d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable.
C’est dans cette optique que se joint la société Ecosystemes restoration associates Era Congo filiale de Wildlife Works avec son modèle de business vert axé sur la conservation avec comme finalité la vente des crédits Carbonne. Ce géant mondial a donné le ton à travers l’implémentation du projet redd+ Mai-Ndombe depuis 2009. Sur une étendue de près de 300 milles hectares, cette société qui y est pour un développement à la base place les droits des communautés au centre de tout.
La société Ecosystemes restoration associates Congo (ERA-Congo) une des filiales de la société wildlife Works s’est décidée d’apporter des solutions basées sur la nature tel que souhaitée par plus d’un afin d’apporter des réponses aux besoins de cette population, et dans ce cas précis ERA-CONGO opte pour la conservation des écosystèmes forestiers comme étant une réponse efficace.
Une approche qui s’illustre par la compensation des efforts déployés dans ce domaine de la conservation afin d’établir la quantification de CO2 séquestré par la végétation.
Des bénéfices partagés équitablement
Dans son speech, le professeur Bwangoy a expliqué comment les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo, la société Era Congo WWC.
A titre illustratif sur le volet éducation, la société Era Congo a assuré la prise en charge des frais de participation des hors session de l’examen d’Etat qui est passé de 1.511 élèves en 2023 à 1.798 en 2024, soit une augmentation de 19%, dans la province du Maï-Ndombe (Sud-ouest de la République démocratique du Congo), ce soutien concerne aussi 1215 enseignants de 130 écoles secondaires et primaires localisées dans sa concession qui sont pris aussi en charge , un autre apport dans ce domaine c’est la construction des écoles modernes sur demande des communautés locales. Au total 27 ont été construites et actuellement il y a quatre nouveaux chantiers. Et une fois terminées, les élèves aux humanites, les finalistes qui obtiennent 70% ou plus sont pris pour leur cursus universitaire. Pour l’instant le nombre s’élève à 19 boursiers.
Soulignons que Inongo est l’un des rerritoires qui n’a pas d’universités. ERA-Congo réfléchit pour ouvrir un centre universitaire. En plus, 10 étudiants ont été sélectionnés pour être envoyés à l’univers de Dacota du Sud, de même que celle de Michigan pour améliorer l’éducation.
Pour ce qui est de la santé, deux centres de santé moderne ont été construits à Ibali et Bamboka au profit des communautés et des cliniques mobiles sont souvent organisées pour la riposte aux épidémies, telles que le Monkey Pox, la rougeole et autres.
« Nous prenons en charge la paie des médecins dans les 4 hôpitaux de référence. Nous avons un premier projet où nous octroyons des bourses aux enfants qui ont obtenu 70% ou plus », martèle-t-il.
Un autre apport, c’est aussi la construction de 30 forages dans plus au mois 27 villages, une action qui permit de lutter sensiblement contre les maladies hydriques.
Parlant de l’agriculture, le projet se focalise sur l’intensification agricole avec des variétés améliorées afin d’améliorer la productivité des communautés locales, et aussi la formation de deux agronomes locaux par village ; et face à la rareté des poissons dans le lac le projet redd+ Mai-ndombe forme aussi les communautés sur la pisciculture à travers les étangs au 25 pour l’instant dans trois villages et aussi des cages flottantes en phases d’expérimentation. Pour faire de ces villages de modèles, l’élevage et apiculture sont aussi mis à profit.
« Pour réduire la déforestation, nous devons intensifier l’agriculture. Nous aidons les communautés à intensifier l’agriculture. Nous avons amené des variétés de manioc qui ont permis d’améliorer la production de 6 à 10 fois. Nous sommes heureux des résultats que nous avons au niveau du projet. Les dernières ventes ont généré de l’argent qui a permis de couvrir le gros de leurs dépenses et cet argent est logé dans le Fonds local de développement », a conclu le professeur Jean-Robert Bwangoy.
LeQuotidien