Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant une femme en train d’être torturée, maltraitée, mieux humiliée par des agents de l’ordre, a provoqué l’émoi et la désapprobation de l’opinion tant nationale qu’internationale. Dans ce sens, il était tout à fait indiqué pour la justice de s’en saisir et de dire le droit.
Selon des informations en notre possession, M. Jean-Claude Pandatimo, enseignant à la Faculté de Droit de l’Université de Kinsagani et juge président au Tribunal de Commerce a été condamné par la justice, de même que les policiers qu’il a utilisé pour cette sale besogne.
En effet, M. Pandatimon a été jugé et condamné en procédure de flagrance pour avoir ordonné de manière dégradante, l’arrestation de Mme Kelekele Italimi, son ex-épouse Fryde Kelekele Italimi, pour une affaire de divorce qui était déjà prise en charge par les instances judiciaires, selon des sources.
Dans une vidéo devenue virale sur la toile, l’on peut voir la victime torturée et ligotée par des éléments de la Police nationale congolaise. C’est dans ce sens que plusieurs voix se sont élevées pour demander justice en faveur de Fryde Kelekele ainsi que l’arrestation des auteurs et commanditaires de ces actes qualifiés d’ignobles par les bonnes consciences.
L’acte posé par ce juge ne pouvait pas passer inaperçu, d’autant plus que pour Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président du Conseil supérieur de la Magistrature, aucun magistrat ne peut user de sa position pour porter atteinte aux droits de l’homme et fouler aux pieds les lois de la République et rester impuni.
Le Président du Conseil supérieur de la Magistrature ne cesse de rappeler aux Procureurs généraux des différents Parquets généraux de veiller à la discipline des magistrats et de ne pas être complaisants à chaque fois qu’il y a constat d’abus.
De même, chaque jour qui passe, le Président Dieudonné Kamuleta se bat pour imposer au sein de la magistrature le respect de l’éthique, de la déontologie et des lois de la République. Il cherche à faire comprendre qu’aucun magistrat n’est au-dessus de la République.
JMNK