Après la mort de 43 civils au cours d’un raid des FARDC mené contre des membres de la secte mystico-religieuse « la Foi Naturelle Judaique Messianique vers les Nations » (FNJMN) suite à un appel à manifestation contre la MONUSCO le 30 août dernier, l’auditorat militaire de garnison de Goma a ouvert une enquête « «pour que les responsabilités soient dégagées et que les coupables puissent répondre de leurs actes devant la justice ».
Dans un communiqué publié le jeudi 31 Août, le gouvernement congolais déplore les pertes en vie humaines et présente ses condoléances aux familles des victimes.
“Dans cette perspective, les services de sécurité sont formellement instruits à collaborer avec la Justice Militaire dans la collecte des éléments de preuve. Ceux qui ont été interpellés seront jugés en flagrance dans les prochaines heures. Aussi, rassure-t-il qu’aucune impunité ne saurait être tolérée”, rapporte un communiqué officiel publié ce jeudi soir par le ministère de la Communication et Medias.
Une délégation gouvernementale se rendra incessamment à Goma pour faire le point général de la situation, indique le communiqué.
Rappelons que d’après le rapport transmis par les autorités militaires et médicales, le bilan fait état de : 43 décès, 56 blessés, dont 20 saignés à l’Hôpital Militaire du Camp Katindo, 29 à l’Hôpital CBCA NDOSHO et 7 à l’Hôpital Heal Africa; 158 personnes appréhendées, y compris le leader de la secte, qui se trouvent actuellement entre les mains des services habilités.
Derick Katola