*Je fonde le mandat quinquennal 2023-2028 sur l’accès de tous les Congolais à l’eau et à l’électricité.
* J’engage, pour ce faire, l’Etat dans la recherche au pays et à l’étranger d’un financement de plusieurs dizaines de milliards de dollars américains sur 5 ans dont moitié pour l’eau et moitié pour l’électricité.
* Ce financement, je le sollicite au vu et au su de tout le monde auprès de tous les partenaires au développement indistinctement, nationaux comme étrangers, traditionnels comme non traditionnels, bilatéraux comme multilatéraux.
* S’il faut garantir l’emprunt par un référendum et le remboursement par l’exploitation des ressources naturelles congolaises en version améliorée, je le fais sans hésitation.
C’est, en effet, plus anormal qu’injuste, dans un pays disposant d’un potentiel hydraulique, hydroélectrique et solaire aussi immense comme l’est la République Démocratique du Congo, que de voir le peuple peiner à accéder à l’eau potable et à l’électricité même dans les cités urbaines.
On imagine le pire dans les cités rurales.
C’est surtout anormal que des financements négociés pour l’implantation des usines de production d’eau et des centrales électriques mettent près d’une décennie pour être disponibilisés avant le lancement des travaux proprement dits qui s’étalent, eux, sur trois ans au minimum.
” MOI, PRESIDENT “, je consacre la fourniture de l’Eau et de l’Electricité priorité des priorités.
Un pays africain, en l’occurrence l’Éthiopie, éconduit pourtant par les bailleurs des fonds traditionnels, a réussi à financer sur fonds propres le Barrage de la Renaissance qui, avec une puissance installée de 5.150 MW, pourrait devenir la plus puissante d’Afrique.
Dans Wikipédia, il est dit de ce financement : “Des contributions spéciales ont été demandées aux fonctionnaires et à tous les Éthiopiens à cette fin. Le gouvernement a ainsi émis des bons pour le financement du barrage. Presque tous les Éthiopiens ont ainsi participé à la construction du barrage, notamment via une diminution des salaires publics. Étant donné le PIB éthiopien de 74 milliards d’US$ en 2016, le contrat de 4,8 milliards de dollars attribué à la société Salini Impregilo correspondrait à 6,5 % du PIB éthiopien. Djibouti a participé à hauteur de 1 million d’euro au projet en avril 2011”.
Je ne vois pas d’où viendra l’objection !
Omer Nsongo Die Lema