Pendant son séjour à Goma dans le Nord-Kivu, le président du Conseil supérieur de la magistrature et de la Cour Constitutionnelle de la RDC a pu échanger avec toutes les couches de la population, question de se faire une idée exacte du respect des lois de la République dans ce coin.
Plusieurs problèmes ont été soumis au premier de tous les magistrats congolais, notamment l’interminable dossier lié à l’insécurité dans la capitale touristique de la RDC, précisément dans la ville de Goma où jusqu’à nos jours, les terroristes opèrent même en plein jour sans être inquiétés. Et ce, sans oublier l’épineuse affaire de la spoliation des biens publics de l’Etat dans la ville de Goma et ses environs, ne cesse de diviser et de créer la tension dans cette province.
Quelques actions de grande envergure ont été organisées dans la ville de Goma par les groupes des pressions et les mouvements citoyens en synergie avec la société civile locale pour dénoncer cette pratique qui était considérée comme du côté de la société civile comme des actes des banditisme au moment où du côté des autorités provinciales un silence qualifié d’une complicité était constaté.
Ayant été suffisamment informé de la situation, Dieudonné Kamuleta a appelé tout le monde au respect du bien public de l’Etat. Après un échange fructueux avec le gouverneur de province, le lieutenant général Constant Ndima, Dieudonné Kamuleta a invité l’autorité provinciale de s’impliquer d’avantage pour que les biens de l’Etat soient restitués à l’Etat propriétaires et avant d’instruire la justice de mener les enquêtes sérieuses pour élucider les vraies causes de cette manœuvre et de mettre la main sur tous les coupables dans ce dossier.
” Nous ne pouvons pas accepter que l’Etat qui emploie les magistrats soit victime de la manœuvre de ses propres agents. L’Etat congolais ne peut être déposséder de ses biens. Aucun bien de l’Etat ne sera spolié dès maintenant”, a- t-il martelé.
L’implication du président du Conseil de la magistrature a été un ouf de soulagement pour toute les couches de la population de ce coin du pays qui a pensé que l’implication personnelle du premier des tous les magistrats est une réponse globale dans ce dossier qui a divisé la population et semer un mur de doute entre les autorités locales et les force vives de la province.