Ces statistiques ont été révélées à la presse par le bureau urbain du comité de déplacés en ville de Béni, à l’occasion de la journée internationale des réfugiés et déplacés de geurre, célébrée chaque 20 juin de l’année.
D’après Nicaise Kapinga Mbiyi, Secrétaire de ce comité en ville, ces personnes sont venues des plusieurs agglomérations du territoire de Béni au Nord-Kivu, Irumu et Mambasa en Ituri, craignaient les attaques répétitives des groupes armés locaux et étrangers dont les rebelles ADF et les miliciens de CODECO qui se livrent à la tuerie des civils emportés, sans oublier l’incendie des véhicules et marchandises et pillages des biens de la population par ces assaillants.
Il a indiqué par ailleurs qu’une partie de ces ménages répertoriés sont dans des familles d’accueil et d’autres dans des camps de déplacés là-bas. Ils parcourent des conditions déplorables, car ils y sont sans aucune assistance du gouvernement congolais, moins encore de la part des organisations humanitaires.
Toutefois, la ration alimentaire de ces derniers, les logements et ainsi que les soins de santé de qualité sont les besoins urgents en faveur de ces vulnérables, précise-t-il.
Cependant, il exhorte les autorités compétentes ayant l’attribution de la paix dans leurs missions de rétablir la paix et la sécurité dans leurs milieux d’origines afin de leur permettre de regagner leurs agglomérations de provenance.
Précisons qu’en marge de cette journée dédiée aux réfugiés et déplacés, aucune activité dans ce sens n’a été organisée en ville de Béni.
Alain Wayire depuis Béni