La cité frontalière de Bunagana dans la province du Nord-Kivu est passée sous contrôle de l’armé ougandaise après le retrait des terroristes du M23. Ceci en accord avec le plan de désengagement signé avec la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est à laquelle appartient la RDC. L’on renseigne que le retrait du M23 à Bunagana n’est pas synonyme du retour de l’armée congolaise dans cette agglomération, d’autant plus que les FARDC sont interdites d’accès à des zones volontairement libérées par le M23. Une situation qui inquiète plus d’un, notamment la société civile locale qui s’interroge sur la nécessité de la présence de l’armée ougandaise à Bunagana sans les FARDC.
”Nous ne comprenons pas pourquoi le Gouvernement Congolais peut continuer à crier devant les rebelles, devant les terroristes d’un pays étrangers. Ce n’est pas normale qu’on interdise à quelqu’un d’accéder à l’une des chambres de sa maison. Le Gouvernement ne devrait pas cautionner pareille humiliation, il faudrait qu’on puisse envisager une riposte attitrée pour éviter à ce que l’on ne puisse pas continuer à humilier la RDC à la face du monde, les FARDC c’est notre armée, elles doivent contrôler l’ensemble du territoire nationale”. S’inquiète Edgard MATESO, président de la société civile du nord-Kivu
Par ailleurs, 45 militaires sud-soudanais sont arrivés le dimanche 02 avril 2023 à Goma dans le cadre de la force régionale Est africaine chargée de superviser le retrait des rebelles du M23. le nombre exact du contingent sud-soudanais reste non précisé, de même que son lieu de déploiement. En décembre dernier, le Sud-soudan avait annoncé l’envoie de 750 soldats en RDC.