Coupée de toutes les voies qui convergent vers la capitale touristique du Nord-Kivu, la ville de Goma risque d’en payer un lourd tribut si rien ne fait sur terrain. La société civile locale qui alerte sur cette situation invite les autorités congolaises à prendre en charge les cas des élèves finalistes du territoire de Rutshuru dans le Nord-Kivu et aussi d’autres localités occupées par les terroristes.
Indigné de la situation de l’insécurité qui continue à se dégrader du jour le jour dans la partie Est de la RDC , Aimé Mukanda, notable du Nord-Kivu révèle que “si rien n’est fait d’urgence, ce conflit risque de prendre de l’ampleur au niveau de la région et on risquerait d’assister à une catastrophe du genre génocide comme ce fut le cas au Rwanda de 1990-1994. Car les même acteurs qui auraient joués ce film du génocide au Rwanda sont les même que nous voyons sur l’étendue du territoire de Rutshuru”.
Il précise par ailleurs que : “toutes les positions que les terroristes du M23 occupent actuellement sont la plupart des zones minières comme les mines de Rubaya /Masisi et Somikivu /Rutshuru. La notabilité de cette province demande aux autorités congolaises, de Couper les réseaux sociaux et remettre le circuit d’information aux seules chaînes de radios et télévisions autorisées à fonctionner et activer leurs moyens de contrôle pour limiter les intox et partage des secrets de guerre.
Changer l’état de siège en état de guerre et déclarer la province du Nord-Kivu une zone sinistré, estime cet acteur de la société civile.
Osée Kalombo
Le gouvernement n’a pas même cette vision