Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a participé au lancement officiel du média environnemental Mongobay, le mardi 4 juin dernier, au Fleuve Congo Hôtel by Blazon, à Kinshasa aux côtés de la ministre déléguée en charge de la nouvelle économie du climat, Stéphanie Mbombo.
“Je déclare officiellement le lancement de la plateforme Mongabay en Afrique Centrale, précisément en République Démocratique du Congo. Je réitère mes remerciements parce que vous avez fait un bon choix. Vous êtes à Kinshasa, au cœur du pays-solution et lorsque je le dis, c’est parce qu’il y a des besoins du monde qui ont trouvé des réponses dans notre pays. C’est depuis 200 ans. Hier, c’étaient l’uranium, l’hévéa et autres. Aujourd’hui, ce sont des minerais stratégiques tels que le cobalt, le coltan, l’or … et notre forêt”, a laissé entendre le ministre dans son discours.
Heureux de voir deux ministres du gouvernement Suminwa participer à l’événement de sa plateforme médiatique, David Akana, Directeur Afrique s’est exprimé en ces termes :
“C’est un grand honneur pour moi de vous convier au lancement de Mongabay Africa ici à Kinshasa. Je souhaiterais d’abord dire merci énormément au ministre de la Communication, M. Patrick Muyaya qui a accepté d’être ici avec nous ce soir. Vraiment merci beaucoup. Au nom de notre PDG, le fondateur de Mongabay Rhett Ayers Butler, je voudrais vous dire tous merci énormément ce soir” a-t-il indiqué.
“Alors, nous sommes là pour lancer ce médias. Il y a certaines personnes qui se posent la question. Pourquoi est-ce que vous voulez lancer Mongabay alors que ce média existe et nous consommons déjà ces différentes enquêtes ? Nous sommes plus présents dans les pays anglophones et donc récemment, nous avons pu mobiliser les financements qui nous ont permis maintenant d’étendre nos activités au niveau de l’Afrique francophone et voilà la raison pour laquelle nous avons choisi la République Démocratique du Congo. Parce que c’est un pays au cœur du bassin du Congo. Pour faire ce lancement, nous avons longuement discuté et je pense que j’étais le seul autour de la table qui a milité pour la RDC. Pourquoi ? Parce que nous avons énormément d’espoir pour ce pays” a-t-il renchéri.
Pour ne pas toujours diffuser ses études et enquêtes dans les médias partenaires en Afrique, Mongabay s’est décidé de mettre en place un bureau Afrique. Il est plus présent dans la zone linguistique anglophone. Kinshasa est la première représentation linguistique francophone, car, la République Démocratique du Congo est importante au sein de cette organisation mondiale.
Des objectifs
À son lancement, Mongobay s’est assigné les objectifs suivants :
– Familiariser les publics clés en RDC avec l’impact de Mongabay et son approche novatrice du journalisme ;
– Démontrer comment le journalisme de bonne qualité aide les décideurs politiques à prendre des décisions éclairées, à favoriser le dialogue public, à promouvoir la transparence et maintenir la redevabilité ;
– Mettre en avant le rôle du journalisme de solutions dans la transformation du récit souvent unidimensionnel de l’Afrique, tel un enfer déchiré par la guerre, ravagé par la maladie et frappé par la pauvreté, où tout espoir disparaît ;
– Inspirer les acteurs critiques à agir pour faire face aux urgences planétaires, notamment le changement climatique et la perte de biodiversité, spécifiques au bassin du Congo et à la RDC.
Il sied de rappeler que Mongabay est une organisation médiatique indépendante à but non lucratif fondée en 1999 par l’économiste Rhett Ayers Butler des États-Unis d’Amérique. Son attention se porte sur la relation entre la nature et les individus et il possède actuellement six bureaux dans six langues différentes. Avec plus de 100 employés à temps plein, l’organisation compte plus de 1000 contributeurs dans le monde entier. Mongabay s’est installé comme la plate-forme médiatique la plus importante et la plus réputée dédiée aux sciences de l’environnement et de la conservation, à l’économie, à la politique et au développement durable, et du journalisme des solutions.
Au cours de ces dernières années, Mongabay s’est installé comme la plate-forme médiatique la plus importante et la plus réputée dédiée aux sciences de l’environnement et de la conservation, à l’économie, à la politique et au développement durable. Au cours des dernières années, l’organisation a reçu plusieurs prix prestigieux pour l’excellence de ses reportages, y compris le prix Biophilia 2023.
“Je souhaiterais également dire merci à Alfred Ntumba, un jeune journaliste basé ici en RDC. C’est une fierté pour nous”, a-t-il conclu.