Pour asseoir sa politique communicationnelle: L’ACOPRIM comptait sur Willy Akonda, un des piliers

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Décédé le 26 mars 2025 à Kinshasa, le journaliste Willy Akonda a été conduit en sa dernière demeure, ce 12 avril 2025, au cimetière Miséricorde (Nsele Bambou), après des obsèques dignes du travail qu’il a rendu à l’humanité.

Le mot des enfants Akonda

Patron de presse, journaliste à Radio Okapi, à Actaulité.cd, à Univers TV, Willy Akonda a été ce professionnel de médias au vrai sens du mot.

A la place de l’Assanef/Lingwala choisi pour l’organisation de ses obsèques, Akonda a attiré du monde. Sa famille professionnelle, l’Agence Congolais de Promotion Immobilière (ACOPRIM) où il était chef de service en charge de la communication, sa famille biologique, les amis et connaissances, tout le monde n’a pas voulu rater cette occasion pour saluer sa brillante carrière et lui rendre ainsi les derniers hommages.

Tu semblais immortel …

M. Zephyrin Yenga prononce le mot de l’Acoprim

Tout a commencé par des témoignages où les hauts faits de tout son travail ont été mis en exergue. Ceci, sans oublier son caractère de père modèle et aimant la vie. Il s’en est suivi les mots de l’ACOPRIM, de ses enfants, l’oraison funèbre présenté par le correspondant.cd, sans oublier le mot de remerciements de sa famille biologique.

Prière pour la protection de tous les enfants de Willy Akonda

Le mot des enfants Akonda était tellement poignant qu’il n’a pas manqué de faire couler quelques larmes. « Certes nous savons que la mort pour tous est inévitable, mais à nos yeux, tu semblais immortel, une illusion que nous avions aimé faire avec jusqu’à ce que tu nous quittes aussi brutalement ».

Les enfants qui n’ont pas eu l’occasion d’accompagner leur père pendant ses derniers moments, ni d’entendre un mot sorti de sa bouche, n’ont eu d’autres mots que de réitérer leur amour envers leur père. « Nous t’aimons Papa, c’est peut-être trop tard mais si tu peux nous entendre dans l’au-delà, entends ceci : nous aurions voulus que tu ne partes jamais, nous aurions voulus venir tous les matins au chevet de ton lit pour te dire que nous t’aimons. Et s’il faudrait recommencer le monde, nous voudrions plus d’une fois que tu sois notre Père ».

Willy Akonda laisse un vide immense

Choisi pour prononcer le mot de l’ACOPRIM, Zéphyrin Yenga reconnait, certes, que la mort est un vêtement que tout le monde portera. Mais pense que la disparition précoce de Willy Akonda est ressentie comme un marteau qui a brisé plus d’un cœur, laissant un vide immense au sein de sa famille biologique et de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière.

« Comment ne pas évoquer en cette douloureuse circonstance les pensées de certains écrivains qui ne se sont pas empêchés de réfléchir sur la mort. Et le premier qui me vient à l’Esprit, c’est l’Anglais William Shakespeare qui avait dit : « la terre est comme une scène de théâtre où chacun joue son rôle et disparait », dit-il.

Il ressort de différents témoignages recueillis que Willy Akonda a bien joué son rôle de frère modèle, d’un père aimable, d’un mari attentionné, d’un voisin gentil et d’un collègue compétent, dévoué, amusant et compréhensif. Il était même l’un des piliers sur qui l’ACOPRIM comptait pour assoir sa politique communicationnelle.

« Tu nous a appris à ne considérer la vie que du bon côté. Quelle que soit la situation que tu traversais, à chaque fois qu’on demandait tes nouvelles, tu répondais par la phrase pacifique, magique : « la vie est belle ». Cette belle phrase nous ne l’entendrons plus jamais de la bouche de son géniteur que tu étais, mais elle continuera à raisonner du fond de chœur de nous toutes les fois que nous évoquerons ton souvenir », souligne Papa Zéphyrin Yenga, cadre à l’ACOPRIM.

La famille a prêché l’unité et la prise en charge des enfants de Willy Akonda

Cette cérémonie, du reste, modérée par le confrère Richard Shako, s’est bien terminée à la grande satisfaction de tout le monde.

Par respect à la vie privée de Willy Akonda, la famille a demandé à quiconque aimait le de cujus, de montrer le même amour en prenant en charge les enfants qu’il vient de laisser.

C’est par la suite que le cortège s’est ébranlé vers le cimetière où il repose désormais pour l’éternité.

JMNK

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