Le nouvel évêque de Buta, Mgr Martin Banga, ordonné évêque le 07 juillet dernier, a adressé, le 30 novembre, au clergé et aux fidèles de son diocèse ainsi qu’aux personnes de bonne volonté sa toute première lettre pastorale. Elle porte sur le Temps liturgique de l’Avent. Elle s’intitule : « Levons-nous et bâtissons », selon le verset 18 du chapitre 2 du livre de Néhémie.
La période de l’Avent suscite parmi le peuple de Dieu de l’Eglise particulière de Buta un espoir immense de renouveau, écrit l’évêque, qui demande : « Sur le plan spirituel, pourquoi ne pas capitaliser cette occasion opportune où nous voulons tous réunir nos forces et nos ressources en vue de faire bouger le présent et de projeter un avenir pour la gloire de Dieu et notre salut ? »
Mgr Martin Banga lit dans le livre biblique de Néhémie un véritable miroir sur la situation actuelle du diocèse de Buta. Après l’Exil, Néhémie invitait ses compatriotes à reconstruire Jérusalem. « Levons-nous et bâtissons », avait dit Néhémie. Et l’évêque de Buta estime que l’Avent et la Noël offrent une précieuse source de rencontre avec Dieu dans la marche spirituelle.
L’évêque de Buta rappelle les principaux défis actuels de son diocèse. Il y a, notamment, la formation des jeunes au sacerdoce pour pallier l’effectif déficitaire du clergé diocésain. Et comme structure ecclésiale, le diocèse doit organiser ses organes de fonctionnement. Le diocèse de Buta est aussi appelé à être plus inventif et créatif sur le plan de la production de revenus.
Reconstruire Buta, c’est aussi relever l’état de délabrement de certaines infrastructures immobilières, notamment les églises, les presbytères, les écoles et autres édifices pour le service de la pastorale. JBMK/RV