Ouvert le lundi 04 septembre, sous le haut patronage du Chef de l’État Félix Tshisekedi, l’atelier sur le renforcement des valeurs et des mesures anti-corruption au sein de la Présidence de la République s’est clôturé ce mercredi 06 septembre au Palais de la nation.
Comme au lancement, c’est le directeur de cabinet du Chef de l’État, Guylain Nyembo, qui a clos ces assises par la remise symbolique des brevets aux participants, au terme d’une longue journée faite essentiellement d’exposés, de débats et travaux en ateliers.
« Le Chef de l’État a une volonté incomparable mais a besoin des mains, pas n’importe lesquelles, pour réaliser de manière efficace sa vision », a déclaré M. Nyembo avant de rassurer: « nous allons prendre soin de toutes les recommandations et en faire le suivi ».
Pour cette deuxième et dernière journée, les différents intervenants parmi lesquels les coordonateurs des services spécialisés rattachés à la Présidence et le représentant du PNUD, avaient successivement pris la parole pour résumer leurs exposés respectifs qui tournaient autour de l’intégrité, l’éthique et la morale.
« Sans intégrité, il est impossible de lutter contre la corruption », a affirmé Mme Beny-Laure Kamwiziku, coordonatrice adjointe en charge de la Prévention, détection et administration de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC).
Le coordonnateur de la cellule d’Innovation et de Changement des mentalités, Jacques Kangudia, a quant à lui évoqué la raison de l’organisation de ce séminaire en faveur du personnel de la Présidence de la République. « Parler de la corruption à la Présidence se justifie par le fait que c’est l’institution qui fixe le cap et donne l’impulsion aux autres institutions », a-t-il fait savoir.
Après ce récapitulatif de la première journée, tour à tour, le Bishop Abraham Djamba et le professeur John Mala ont eu à présenter des exposés respectivement sur la « gouvernance-gestion axée sur les résultats » et sur l’« autogouvernance ou la gestion de soi ».
Ces deux intervenants ont énuméré quelques indicateurs qui marchent avec les concepts gouvernance axée sur les résultats et auto-gouvernance, à savoir l’obligation morale de redevabilité, la transparence, la réceptivité, la prospective, la primauté du droit, la participation consciente et responsable, etc.
Cet atelier avait pour but d’amener le personnel de la Présidence de la République à développer les valeurs, les comportements et attitudes indispensables à la lutte contre la corruption afin d’aider le Chef de l’État à réaliser efficacement sa vision.