Le fait que le pouvoir de Kigali a renoué des contacts tant avec la République centrafricaine qu’avec le Congo-Brazzaville, n’est pas du goût des Congolais. Et cette situation peut-être à la base des incompréhensions des uns vis-à-vis des autres. Voulant situer le contexte, le ministre de la Communication et médias, M. Patrick Muyaya a expliqué que le président Sassou était attendu à Kinshasa, il n’est pas arrivé parce qu’il y a eu un problème de calendrier.
D’ailleurs, vous avez tous commenté le fait que le président Tshisekedi n’était pas en Russie, alors qu’il y était attendu. Sassou s’est fait représenter à Kinshasa par le Premier ministre de Brazzaville, qui s’est fait représenter par le ministre de la Communication. Cette présence à la cérémonie marquant le début des jeux de la francophonie, illustre les genres des rapports que nous avons avec le Congo-Brazzaville.
« Comme je l’ai dit la fois dernière fois, chaque pays est souverain et libre d’avoir sa stratégie diplomatique. Que le Congo, la RCA se rapprochent du Rwanda, nous comme pays, on respecte leur choix. Ici, il faut comprendre la frustration justifiée des Congolais lorsqu’ils estiment que du fait de notre proximité avec le Congo, il ne peut pas se rapprocher du Rwanda. C’est une opinion congolaise qui s’est exprimée et qu’il faut la respecter », indique le ministre.
Et d’ajouter que nous sommes dans un cadre démocratique où les citoyens ont le droit de s’exprimer sur la situation générale du pays, y compris ce qui se passe dans la sous-région. Ce qui n’est pas acceptable, ça vaut pour vous et pour tout le monde, on ne prend pas parole pour injurier ou tenir des propos discriminatoires envers un quidam ou un chef d’Etat.
« Nous avons eu l’occasion de parler des sujets qui intéressent les deux pays : l’énergie, le bassin forestier, le pont-route-rail. Mais ce qu’il faut que les Congolais retiennent, ce que nous la Rdc, nous sommes le plus grand pays de la région avec 9 pays voisins qui sont tributaires de nous. Vous savez que dans les rapports entre Etats, il n’y a que les intérêts qui comptent. Ce que nous nous faisons, c’est de reconstruire notre appareil diplomatique », pense-t-il.
D’ailleurs, la tenue de ces jeux est la preuve que diplomatiquement, la Rdc a repris sa place. Autant dans le leadership sur les questions climatiques nous parlons de pays solution, la Rdc est à sa place et ceci dans tous les domaines avec l’armée, ce qui fera que notre pays puisse avoir un outil de dissuasion.