Dans une déclaration sur le suivi du processus électoral intitulé : « La CENI-Kadima manigance un audit trompe l’œil pour faire endosser une liste électorale fictive, imaginaire et orientée pour la victoire d’un candidat », M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) constate qu’à sept mois de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, aucune condition requise à l’organisation des scrutins transparents, inclusifs et crédibles n’est au rendez-vous. Fichier électoral corrompu, administration électorale contestée et personnel électoral ancien et actuel impayés. La CASE rejette toute mascarade d’audit du fichier électoral et invite les forces vives de la Nation à s’opposer farouchement à toute fraude électorale savamment orchestrée par la CENI et à chasser les membres de la Centrale électorale par tous les moyens légaux. Car le fichier électoral magouillé par M. Denis Kadima Kazadi est préparé comme support de fraude en faveur du candidat de la majorité présidentielle.
1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) attire l’attention du Peuple Congolais et de l’opinion internationale sur des arrangements souterrains entrepris depuis peu par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en vue de recruter un cabinet secourable et obéissant d’audit du fichier électoral pour justifier le maintien de l’équipe Kadima.
2. La CASE est informée des visées blâmables de la CENI consistant à distraire l’opinion nationale et internationale par un simulacre d’audit du fichier électoral congolais dont on sait que les données sont issues d’adultérations opérationnelles.
3. La CENI-Kadima qui ne consacre l’essentiel de son action qu’à l’enrichissement individuel de ses membres et de leurs proches sur l’autel d’opérations électorales capotées et imméritées, se bat comme un diable dans l’eau bénite pour imposer des élections arbitraires à tout un peuple.
4. Sans aucune garantie de neutralité certifiée par l’ensemble des parties prenantes au processus électoral et à l’absence d’une CENI réellement indépendante, tout audit trompe l’œil sera rejeté. La CASE sollicite l’attention de toute organisation du domaine qui aurait reçu les propositions alléchantes de la CENI dans ce sens de s’entourer de meilleures précautions afin de ne pas porter la responsabilité du chaos électoral planifié par l’équipe Kadima.
5. La CASE rappelle à l’opinion nationale et internationale que l’actuelle équipe dirigeante de la CENI est le fruit de violation intentionnelle des textes légaux : Constitution et lois de la République. Son président contesté par les Confessions religieuses, a été craché par toutes les forces politiques et sociales proches du peuple; sa gestion financière boudée par le gouvernement; son leadership contesté tant à l’interne que par toutes les forces vives de la Nation et sa première opération électorale d’enrôlement des électeurs a fait flop.
6. La CASE observe que dans son arrogante incompétence, la CENI expose la République Démocratique du Congo à des élections à haut risque.
7. La CASE attire l’attention du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les perspectives dangereuses du processus électoral et invite les pays membres à tourner leur regard vers cette région du monde en proie à un gangstérisme électoral sans précédent qui n’offre aucune garantie de bonne tenue d’élections véritablement transparentes, inclusives, libres et pacifiques. Le Conseil devrait prendre une série de décisions courageuses qui pourraient contribuer à remplir les conditions pour des scrutins crédibles et prévenir toute déflagration sociale susceptible de générer une violence de grande ampleur
8. Le comportement va-t-en-guerre de la CENI-KADIMA n’est pas favorable à l’apaisement des tensions politiques actuelles dans le pays ni à créer les conditions d’un processus électoral stable.
9. À sept mois de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, aucune condition requise à l’organisation des scrutins transparents, inclusifs et crédibles n’est au rendez-vous. Fichier électoral corrompu, administration électorale contestée et personnel électoral ancien et actuel impayés.
10. La CASE rejette toute mascarade d’audit du fichier électoral et invite les forces vives de la Nation à s’opposer farouchement à toute fraude électorale savamment orchestrée par la CENI et à chasser les membres de la Centrale électorale par tous les moyens légaux. Car le fichier électoral magouillé par M. Denis Kadima Kazadi est préparé comme support de fraude en faveur du candidat de la majorité présidentielle.