L’année académique 2024-2025 est déjà effective en République démocratique du Congo. A cet effet, les académiciens qui font partie de la société savante au Congo, viennent d’emboîter le pas aux étudiants qui ont déjà repris le chemin de l’université.
L’ouverture officielle de leur année académique 2024 a eu lieu le week-end dernier à l’amphithéâtre du ministère des affaires étrangères. Ils étaient une quinzaine des professeurs dont une femme, tous vêtus de toges spéciales singulières distinctes d’autres corps de métiers.
Parmi ces têtes couronnées, le célèbre chercheur, Jean Jacques Muyembe, qui est en même temps leur doyen.
Une autre présence très remarquée au cours de cette cérémonie de haute portée scientifique ayant rassemblé la crème scientifique de la République démocratique du Congo, est celle du ministre de la recherche scientifique et Innovation technologique, Dr Gilbert Kabanda Kurhenga lui-même aussi universitaire.
De la prise de parole du ministre Kabanda qui, ayant remonté dans les années 80 au plus fort du régime Mobutu jusqu’au régime de Joseph Kabila, en passant par celui de Laurent Désiré Kabila, a peint un tableau pas du tout reluisant du fonctionnement des classes dirigeantes de la communauté nationale en grandes difficultés de tous ordres et à mal des solutions pour résoudre les problèmes d’ordre sociétal pendants ou courants.
Le ministre Kabanda a lancé un message pathétique et patriotique au double plan des sciences exactes et des sciences humaines, à savoir chercher et trouver les solutions à même de permettre aux Congolais de consommer congolais à base de richesses propres en sol et en sous-sol mais aussi les solutions pouvant venir à bout des faiblesses morales et de déficit managérial des cadres congolais.
Pour le coup, le ministre Kabanda a annoncé aux académiciens la tenue au mois d’août 2024 du deuxième forum du génie scientifique congolais.
Bernetel Makambo