‹‹ Les forêts de la RDC , nouvelle locomotive de son développement durable et de l’énergie planétaire ››, tel est le thème retenu pour les états généraux des forêts de la Rdc qui ont ouvert leurs portes ce jeudi 18 janvier 2024 à Kinshasa au fleuve Congo hôtel dans la salle auditorium. Une cérémonie dont a pris part la ministre d’État et ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaïba Masudi, la ministre du Plan Judith Suminwa Tuluka, les délégués des ambassadeurs, directeurs et responsables des services de l’administration publique, des parties prenantes et les membres de la société civile de la Rdc.
Organisée par le ministère de l’Environnement et développement durable, sous le haut patronage du président de la République, ces assises qui vont s’étaler sur 5 jours, soit du jeudi 18 au lundi 22 janvier 2024 ont pour but : lever des options fondamentales susceptibles d’insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur forestier dont la contribution au budget national reste encore limitée ; fournir toutes les informations relatives aux écosystèmes forestiers aux données de production forestières ; contribuer à la réalisation d’un diagnostic complet de l’état des lieux de la gestion des forêts, élaborer une nouvelle vision prospective ( politique forestière nationale) de gestion durable consignée dans des actes qui serviront notamment à la révision du code forestier, à l’élaboration des plans et stratégie du secteur ; examiner et évaluer la mise en œuvre du moratoire en cours dans l’attribution de nouvelles concessions forestières industrielles en définissant et adoptant une nouvelle feuille de route concertée et consensuelle.
A sa prise de parole à ces assises, la ministre d’État et ministre de l’Environnement durable et développement qui a lancé officiellement ces assises a d’abord remercié le gouvernement congolais pour tous les efforts fournis pour rendre ce secteur plus important pour le devenir de la Rdc et de tous les partenaires de la RDC qui ne cessent aussi d’accompagner ce pays dans les efforts engagés dans le secteur environnemental.
Pas une fin en soi
Eve Bazaïba qui compte plus sur l’apport de ces assises dans la gestion des forêts dans notre pays a donc lancé un appel à tous les participants à travailler dur afin que tous les problèmes qui engagent la Rdc soient abordés durant ces 5 jours.
‹‹J’invite les uns et les autres dans une vision républicaine à faire preuve comme d’habitude de plus d’abnégation et de responsabilité lors des différents segments des travaux qui vont suivre.
Ces états généraux ne sont donc pas une fin en soi, mais ils préparent plutôt le terrain pour un travail sectoriel plus poussé de réforme sectoriel dans le contexte de réformes
institutionnelles en cours dans notre pays.
C’est de la somme de nos efforts individuels et collectifs que jailliront les actes des états généraux des forêts permettant de jeter les bases d’une gestion forestière capable de contribuer substantiellement à l’économie nationale, à la réduction de la pauvreté, au développement durable de la République Démocratique du Congo ainsi qu’à la lutte contre les changements climatiques ››.
Intervenant aussi au lancement des ces assises comme partenaire qui pilote ces travaux, la présidente du groupe interbailleur environnement et changement climatique (GIBEC) et conseillère en climat à l’ambassade britannique, Helena Heynan a souligné que la présence du Royaume-Uni Uni à ces assises reflète l’importance que ce pays accorde aux problèmes de la lutte contre le réchauffement climatique et la nécessité de soutenir les populations qui dépendent rien que des ces forêts.
‹‹ Nous savons bien que les forêts de la RDC constituent une importante richesse naturelle et surtout pour les populations qui dépendent des ces ressources comme leur survi. Nous nous fixons les objectifs des ces états généraux d’examiner et de formuler les recommandations pour améliorer la gouvernance forestière pour le pays et la population ››, a-t-elle souligné.
A son tour, le Secrétaire général au ministère de l’Environnement et développement Benjamin Toirambe Bamoninga qui salue ces assises qu’il qualifie de très capitales pour l’avenir du secteur de l’environnement, a émis les vœux de voir ces assises répondre aux préoccupations qui suscitent les peines aux problèmes qui minent le secteur forestier en RDC.
Plusieurs points seront abordés au cours des ces assises qui vont se poursuivent au Centre Nganda de Kintambo, notamment la gouvernance forestière, exploitation forestière industrielle et artisanale, conservation forestière, transversalité forestière, l’égalité, traçabilité, transparence et fiscalité et parafiscalité.
Au terme des ces travaux, une cartographie complète du secteur forestier avec ses potentialités et ses contraintes sera mise en place et plusieurs recommandations seront formulées pour mieux piloter la gestion du secteur forestier en RDC.
Osée Kalombo